“Le ministère de l’Enseignement supérieur s’emploie à rapatrier mille étudiants tunisiens, bloqués à l’étranger, au cours des prochains jours. Et ce, après l’appel à l’aide lancé par ces étudiants”, a indiqué le ministre Slim Choura.
“La cellule de crise relevant de la présidence du gouvernement et la commission créée au sein du ministère de l’Enseignement supérieur prendront les mesures nécessaires. Pour la localisation géographique de ces étudiants. Afin de les rapatrier dans les meilleurs délais”. A annoncé le ministre, lors d’un point de presse tenu à l’issue d’une réunion ministérielle. Tenue au siège du ministère des Affaires étrangères.
Notons que le nombre des étudiants à l’étranger est de plus de 20 mille. Répartis sur plusieurs pays dans le monde. La plupart résident dans les pays européens.
“Les demandes de rapatriement ne sont pas élevées. Par rapport au nombre total des étudiants poursuivant leurs études hors des frontières”, a-t-il dit. Le ministre a exprimé le souhait que cette épidémie mondiale soit endiguée au plus vite.
Une aide financière…
Le ministre a fait savoir également que la Tunisie est prête à tous les scénarios pour rapatrier les étudiants à l’étranger surtout que l’année universitaire touche à sa fin. Le ministre a souligné que le ministère a mis au point une stratégie. Celle-ci vise à leur garantir un avenir selon l’évolution de la situation liée à la lutte contre la pandémie.
Slim Choura a, en outre, souligné la disposition du ministère à communiquer à distance avec tous les étudiants bloqués à l’étranger. Et ce, à travers la mission universitaire à Paris (France) et à Montréal (Canada) pour les étudiants de l’Amérique du Nord et du Sud. Et d’ajouter que les missions diplomatiques tunisiennes à l’étranger servent de relais pour coordonner avec le ministère.
“Le ministère de l’Enseignement supérieur fournira une aide financière à tous ceux qui ne bénéficient pas de bourses et aussi aux étudiants résidant à l’étranger pour une courte période”, a ajouté le ministre.
Au final, Slim Choura a rappelé que les missions diplomatiques avaient soutenu financièrement un grand nombre d’étudiants. D’autres ont été pris en charge par des familles tunisiennes.
Avec TAP