Les sacrifices doivent être partagés par tous les Tunisiens, déclare Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT.
Répondant à une réponse qui porte sur l’idée reprise par le président de la République quant à faire don d’une journée de travail, chaque mois, durant les cinq prochaines années, Noureddine Taboubi a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’une proposition du président de la République. Il s’agit d’un appel qui circule sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, Noureddine Taboubi a affirmé par la même occasion que l’UGTT se réserve le droit de mener la grève. « Si on veut la grève on l’observe, que ce soit une grève d’un jour ou de vingt jours », dit-il.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT Sami Tahri n’a pas manqué de répondre sur son compte officiel du réseau social Facebook. Pour lui, le premier moyen de mobiliser des recettes pour l’Etat est de s’attaquer aux contrebandiers. Sami Tahri a fait savoir que le don ne doit pas être imposé, lance-t-il.
Pour rappel, depuis des semaines, des milliers de jeunes ont lancé un appel sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une initiative dont l’objectif est de faire don d’une journée de travail mensuellement pendant cinq ans. La globalité de cette somme servirait, d’après l’initiative, à contribuer au remboursement de la dette. Certains Tunisiens ont salué cette initiative. D’autres ont affirmé leur refus. Par ailleurs, certains affirment que les contribuables subissent énormément de pression équitable.