Les agents de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) seront en grève pendant deux jours. Et ce, à partir de demain 24 avril 2019. Une telle décision intervient en l’absence de dialogue entre les représentants de l’autorité de tutelle et la partie syndicale.
Selon le secrétaire général de la fédération, Larbi Yaâkoubi, qui s’est exprimé dans une déclaration radiophonique, les revendications des agents de la SNCFT ne sont pas liées à des requêtes financières. Mais elles concernent les problèmes du secteur, notamment l’effectif, et l’avenir de la société. Se déplacer relevant du parcours du combattant.
D’ailleurs, il indique que les pertes estimées s’élèvent à 470 millions de dinars depuis 2012.
Cependant, le son de cloche est différent auprès du ministère du Transport qui affirme avoir adopté dans sa stratégie la promotion du transport en commun. Qu’en est-il aujourd’hui, où les grèves se succèdent ?
Il est clair que des transports en commun satisfaisants et ponctuels sont la panacée pour épargner aux citoyens les désagréments des déplacements quotidiens. Mais pour l’heure, les contraintes demeurent pesantes entre retards, longues attentes, embouteillages… Il ne reste au citoyen qu’à s’armer de patience et à ravaler son stress.
Rappelons qu’un projet comprend le réseau ferré rapide (RFR). Il s’agit d’un projet programmé depuis 2008, mais dont la mise en activité sera prévue pour l’été 2019 entre Tunis et Gobâa (Gouvernorat de La Manouba). Pour commencer, son premier tronçon permettra le transport de 600 000 passagers par jour.