La Tunisie et la Banque mondiale parapheront deux conventions de financement, demain, 7 juin, au siège du ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.
La première convention sera signée par Hatem Ben Salem, ministre de l’Education et Tony Verheijen, Représentant Résident de la BM en Tunisie. D’une valeur de 81.2 millions d’euros, la convention porte sur le renforcement des bases de l’enseignement scolaire dans 73 délégations.
En ce qui concerne la deuxième convention de financement, d’une valeur de 140 millions d’euros, elle porte sur la valorisation des systèmes d’irrigation dans les régions agricoles, et a été signée par Tony Verheijen et Samir Taïeb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Il convient de rappeler que pour faire face aux demandes urgentes des services vitaux, notamment la santé, l’éducation et l’agriculture, la Tunisie s’est trouvée dans l’obligation de s’endetter auprès des institutions internationales de plusieurs pays. Le taux de l’endettement atteint 70% du PIB et même au-delà, si on prend en considération les dettes des entreprises publiques.
Des conventions de financement qui arrivent à point nommé
D’après les informations dont nous disposons, les deux conventions de financement portent sur des investissements et non pas sur des dépenses et des charges salariales. En ce qui concerne la convention de financement relative au système éducatif, elle intervient à un moment où le système éducatif est en pleine mutation et où le projet de réformes avance à tous les niveaux. Rappelons que le budget du ministère de l’Éducation n’est pas en mesure de restaurer les infrastructures des écoles et des lycées en Tunisie. En ce qui concerne le domaine agricole, il convient de rappeler que l’agriculture a boosté l’économie tunisienne grâce à l’exportation des fruits, notamment les dattes et l’huile d’olive, raison de plus pour lui accorder toute l’importance requise.