Que faut-il espérer des conclusions de la réunion ayant rassemblé un grand nombre des signataires de l’Accord de Carthage, à savoir les représentants des partis politiques et des organisations nationales ( UTICA, UGTT, UTAP), à la présidence de la République.
Objectif: œuvrer à une sortie de crise et relancer l’économie du pays. Une démarche soutenue par le parti Nidaa Tounes. Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif du parti, a déclaré à l’issue de la réunion: “un dialogue économique national est nécessaire”, tout en ajoutant que “cela fait des mois qu’on le réclame. La prochaine réunion abordera la feuille de route sur la mise en place d’un dialogue économique national”.
Rached Ghannouchi a déclaré, dans ce sens: “Nous avons accompli de grandes avancées sur le plan sécuritaire. Il s’agit, à présent, de faire de même sur le plan économique”.
De son côté, la présidente de l’UTICA, Ouided Bouchamaoui, a estimé que “beaucoup reste à faire sur le plan économique”. Et de marteler: “point de stabilité dans le pays sans une économie prospère”. Et d’ajouter:”Tout comme nous nous sommes mis d’accord sur l’importance de maintenir une situation politique stable sans avoir à recourir à de fréquents remaniements ministériels qui vont à l’encontre de l’intérêt du pays”.
Par ailleurs, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, est revenu sur le droit de grève qui est garanti par la Constitution. “Il faudrait que tout le monde apprenne la sagesse et à être réaliste pour l’intérêt de la Tunisie. J’espère que l’avenir sera bien meilleur que le présent”, conclut-il.