En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Financement des entreprises : un casse-tête sans fin
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Amen Bank
Amen Bank, catalyseur de la transition énergétique pour les entreprises
A la une Energie Entreprise
Site nucléaire Fordo : Sésame, ouvre-toi !
A ne pas manquer Analyses Idées
Lecture en hausse en Tunisie, mais le marché du livre reste dépendant des importations »
A ne pas manquer Culture Livres
Températures
Températures en hausse entre 35 et 39 degrés
A ne pas manquer Nation Régions
Adel Youssef
Commémoration du 40ème jour du décès d’Adel Youssef – Retour sur un parcours exceptionnel
A ne pas manquer Culture Médias
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Conjoncture > Financement des entreprises : un casse-tête sans fin
ConjonctureEconomieEntreprise

Financement des entreprises : un casse-tête sans fin

L'Economiste Maghrébin
2017/03/09 at 6:08 PM
par L'Economiste Maghrébin 7 Min Lecture
Partager
Partager

L’accès au financement pour les PME demeure à la fois un sujet d’actualité et un casse-tête récurrent maintes fois dénoncé. A ce propos,  l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA)  a organisé une conférence intitulée :  » Financement de l’entreprise et investissement », en présence d’un certain nombre de banquiers et de personnalités du monde des finances et de chefs d’entreprise.  Zoom sur les difficultés de la petite et moyenne entreprise.

BouchamaouiPrenant la parole, Ouided Bouchamaoui,  présidente de la Centrale patronale, a souligné   la nécessité de réviser de fond en comble  le système de financement de l’entreprise et a exhorté les banques à y concourir pour trouver les solutions idoines qui permettent de sortir de l’ornière.Etant donné qu’il s’agit d’un sujet d’actualité et récurrent, l’UTICA a choisi d’ouvrir le débat aujourd’hui sur le sujet », précise-t-elle.

Lors de son intervention, Ahmed El Karm, président du Directoire d’Amen Bank, a fait valoir que le rôle des banques et des institutions financières dans le financement de l’économie est fondamental car les banques ont pour vocation de créer des  projets et de les accompagner pour assurer leur pérennité et celle des emplois créés.

Cependant, il a reconnu que le secteur bancaire lui même passe par un certain nombre de difficultés qui  handicapent son action. C’est pourquoi, soutient-il, il faut imaginer de nouveaux instruments de financement afin que la croissance retrouve son rythme habituel.

Toujours d’après le même intervenant, il y a des priorités qui doivent être accordées à la restructuration des institutions économiques publiques, qui souffrent d’un fort taux d’endettement et qui ont donc besoin de l’intervention de l’Etat.  Il a préconisé le recours à la micro-finance, surtout pour les régions intérieures, comme solution à même de créer un tissu industriel qui va impliquer les jeunes de ces régions et les motiver dans leurs idées de projets. Ce qui va booster l’inclusion financière tant de fois ressassée sans jamais y parvenir sinon sporadiquement.

Répondant à la question de leconomistemaghrebin.com  portant sur la persistance des problèmes du financement des PME, et ce, malgré les efforts déployés par les banques, notre interlocuteur a fait remarquer que les PME nécessitent  de l’accompagnement. «  Donc nous devons réfléchir sur un système qui relie l’accompagnent et le financement ensemble », conclut-il

Intervenant pour présenter la Banque de financement des petites et moyennes entreprises ( BFPME), Slim Feriani, nouveau PDG, a fait un exposé sur la situation de la banque, ses perspectives et  ses objectifs.  Il a indiqué que la banque dispose d’un capitale de 100 MDT, montant jugé insuffisant pour une banque qui a pour mission d’ inciter à la création des PME et, partant, d’emplois.

Avançant des chiffres sur le capital de la banque, il a indiqué que 60% du capital sont détenus notamment  par l’Etat, 22% par le Groupe chimique tunisien à  hauteur de 22% et 10% par Tunisie Telecom.  Le délai de recouvrement de la dette varie entre 2 et 10 ans.

Cependant, il n’était pas sans reconnaître que la période de l’étude du dossier des demandes de financement, qui peut atteindre 6 mois, est trop longue.  La Banque a en effet reçu 9103 demandes de  financement dont 2500 ont été approuvées. 2076 de ces projets sont relatifs à la création d’entreprises et  421  à l’extension d’entreprises déjà existantes. Il a indiqué que le Fonds de Promotion et de Décentralisation Industrielle (FOPRODI), selon la loi, intervient pour cofinancer les projets soumis. A ce jour, le FOPRODI en a financé à hauteur de 56%.

Le séminaire a été une occasion pour dévoiler  les conclusions du rapport annuel de l’IACE –   l’Institut arabe des chefs d’entreprise – sur l’inclusion bancaire et financière en Tunisie.

Le rapport a été présenté au public présent  conjointement par Majdi Hassen, porte-parole de l’IACE,  et Sami Mouley, Professeur universitaire en finance internationale.   Il cible tous les 24 gouvernorats de la Tunisie et s’est penché, en particulier, sur les petites et micro entreprises. A la lumière de ce rapport, il en ressort que la Tunisie est faiblement classée en matière d’inclusion financière et bancaire avec une moyenne générale de 0,5%, fait-il savoir.

A l’échelle régionale, les gouvernorats de l’intérieur  (Centre-Ouest et Nord-Ouest  et Sud-Ouest) présentent des taux  très faibles, ce qui dénote que le taux de pauvreté est intimement lié à l’inclusion financière, d’après Sami Lemay.

De même, le rapport a montré que les gens tendent à recourir de plus en plus aux institutions de microfinance. «  Les institutions de microfinance pourraient effectivement se substituer aux institutions bancaires, notamment au niveau des particuliers mais il semble aussi que la Poste tunisienne détient le taux d’inclusion le plus élevé de par ses ramifications dans les régions et la popularité de son réseau », dit-il.

Expliquant le positionnement de Ben Arous en tête de classement, il a indiqué que cela est dû à l’existence d’un tissu industriel très dense dans cette région. Ce qui a multiplié le nombre d’agences.

De son côté Hichem Elloumi, vice-président de l’UTICA,  a indiqué que le financement de l’entreprise est un sujet récurrent et  crucial pour la pérennité de l’entreprise, et ce, d’autant plus que 80% du tissu économique local est composé de PME.  Elles ont un problème d’accès au financement  qu’il soit destiné à la création ou à la gestion.

Il a indiqué que les entreprises souhaiteraient  qu’il y ait plus d’écoute de la part des banques pour  les aider et  les encadrer. « Souvent les banques refusent une demande de financement à cause de l’absence de garantie ou parce que le projet n’est pas bien ficelé et c’est là où la banque peut jouer un rôle comme conseiller. De même, il a indiqué que le faible taux de bancarisation empêche les entreprises d’investir dans les régions reculées », conclut-il.

Articles en relation

Samir Majoul : « La décarbonisation est une question de survie économique »

Financement des PME : l’article 412-3 toujours en attente de son décret d’application

Compétitivité verte et financement de la PME de demain : l’engagement politique de l’Union européenne

Compétitivité verte : financer les PME de demain, la BH Bank s’engage (1)

PME et économie verte : la BH Bank passe à l’action et à la caisse

MARQUÉE: entreprise., Ouided BOUCHAMAOUI, PME, Utica
L'Economiste Maghrébin 9 mars 2017
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent IACE : faible inclusion financière et bancaire en Tunisie
Article suivant Un mode de vie sain pour des reins sains
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?