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Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > A quelque chose malheur est bon
Nation

A quelque chose malheur est bon

Leconomiste
2017/02/09 at 7:00 AM
par Leconomiste 6 Min Lecture
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Si nous remontons un peu dans le temps, c’est Saïd Aïdi qui a le premier tenté un bras de fer, plus que nécessaire, dans le domaine hospitalier, avec l’UGTT. Par manque d’expérience politique, cela lui a coûté son poste. Néanmoins, depuis et grâce à lui, des langues se sont déliées. Nous entendons enfin parler publiquement de l’état des hôpitaux, du manque de moyens, des manquements du corps médical et administratif, des erreurs médicales allant jusqu’à attaquer des médecins en personne dans le privé.

Des sujets considérés jusque-là bien plus que tabous tant les médecins sont vus comme le fleuron de notre élite.

La réaction du gouvernement, qui ne se remet jamais en question, ne s’est pas fait attendre. Pour cacher ses propres manquements et son impuissance face à l’UGTT, il s’est attaqué aux manquements fiscaux des médecins privés pour leur faire porter le chapeau. Comment voulez-vous que le gouvernement fasse mieux dans le secteur public, répétait-on à l’envie,  si les médecins du privé et les citoyens en général ne payent pas leurs impôts?

Or ces derniers jours, l’affaire du bébé de Sousse, qui a été remis à son père mort dans un carton, a soulevé un tollé émotionnel général. Elle marquera désormais notre transition démocratique et ce bébé ne sera pas décédé pour rien.

Pour faire court, l’affaire s’est traduite par l’arrestation immédiate et illégale de la jeune résidente qui a supervisé l’accouchement. Elle a été considérée responsable et coupable sans aucune enquête ni aucune présomption d’innocence. Une jeune résidente bouc émissaire ferait certainement peu de remous et résorberait la colère générale. Comme dans un Etat de droit qui ne se respecte pas, on ordonne son emprisonnement et on avance.

Conscient de l’impact et des conséquences de ce nouveau type de comportement tant du gouvernement que des patients qui portent désormais plainte à une justice qui n’a pas l’habitude de tenir compte de la présomption d’innocence de ses citoyens, le corps médical tout entier s’identifiant à la jeune résidente s’est mobilisé.

Ils sont montés au créneau, ont envahi rien de moins qu’un plateau de télévision et ont exigé la libération immédiate de la jeune résidente. Ils l’ont obtenue le soir même!

Je ne souhaite pas rentrer dans des détails ni porter plus de jugements que je ne l’ai déjà fait. La situation est suffisamment grave, complexe et profonde pour ne pas en rajouter. Pour moi la confiance dans le corps médical ne doit jamais être entamée, sinon qu’adviendrait-il des patients déjà terrorisés par leur maladie?

Toutefois, trois grandes conclusions me sautent aux yeux et je souhaite les partager avec vous :

  • Grâce à cette mobilisation du corps médical, nous tous, Tunisiens, avons gagné une bataille dans le domaine de la justice, celle de la présomption d’innocence. Tout citoyen accusé d’une faute grave doit être considéré innocent jusqu’à la preuve de sa culpabilité, et ce, qu’il soit médecin ou pas. On n’arrête pas les citoyens au gré des pressions et des circonstances. La justice sert d’abord et avant tout à rendre justice aux citoyens et non à abuser de son pouvoir en incriminant à tort et à travers.
  • Par ailleurs, nous avons pu tester en direct sous nos yeux à la télévision l’efficacité et la force de pression que peut exercer une société civile organisée en réseaux spécialisés qui réclame ses droits. La mobilisation du corps médical tout entier comme un seul homme, en y mettant la forme et la manière, a été payante. Et même s’il y avait parfois à redire dans leurs arguments, nous devons en prendre exemple et apprendre à nous organiser pour mieux nous défendre et à nous faire respecter en tant que citoyens à travers des méthodes légales et civilisées. La mobilisation dans les rues doit toujours rester le dernier recours. D’autant qu’il n’est plus question que l’UGTT continue, à elle seule, à détenir le monopole de la mobilisation des rues. On sait où et comment elle commence, mais on ne sait jamais comment elle finit.
  • Enfin, j’en appelle à la création d’une association composée strictement de spécialistes qui défendrait aussi les droits des malades. Conscient de l’ampleur des problèmes existants, ces droits ont été soulevés sous leur aspect légal par le président du Conseil de l’Ordre des Médecins lors d’un plateau télévisé, mais j’estime qu’une association civile très spécialisée et indépendante est aussi plus que nécessaire.
  • Forts de leur réussite personnelle, sociale et aujourd’hui politique, les médecins risquent d’être encore plus imbus d’eux-mêmes. Sans généraliser, un grand nombre d’entre eux gagneraient à acquérir beaucoup plus d’humilité parce que le patient, qui aurait lui aussi tant à redire, ne peut plus continuer à subir leur attitude. Aujourd’hui, tout patient n’ayant pas un piston sérieux dans le milieu médical se trouve livré à lui-même dans une jungle côté public et dans un milieu de plus en plus mercantile, côté privé. Si les témoignages ne manquent pas, l’impunité aidant, les témoignages ne suffiront pas pour redresser les bonnes consciences auxquelles aspirent les patients.

Citoyens engagez-vous pour vos droits!

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MARQUÉE: gouvernement, Médecins, Santé, Sousse, UGTT
Leconomiste 9 février 2017
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