La Mediterranean Development Initiative – MDI a signé cette semaine avec l’ambassade de Finlande en Tunisie un deuxième programme de coopération visant l’amélioration de l’employabilité des jeunes en Tunisie dans le domaine des TIC, plus particulièrement dans les régions du sud et du nord-ouest de la Tunisie.
Ce programme fait suite à la première phase qui a vu toute une série de formations des jeunes dans le domaine des TIC aboutir à d’autres formations avec des formateurs finlandais.
Les meilleurs ont été ensuite sélectionnés pour effectuer un stage de trois mois en Finlande. Aujourd’hui, ils sont sur le point de lancer leur propre start-up. Pour savoir en quoi consiste ce projet, et quel est son objectif, nous avons joint par téléphone le président du MDI, Ghazi Ben Ahmed, qui nous en a dit un peu plus.
D’après lui, l’objectif “est tout simple”: les Tunisiens savent se montrer à la hauteur avec leur créativité et leur dynamisme. Mais tout ceci s’acquiert avec une formation performante par des formateurs nationaux ainsi qu’étrangers. Ils peuvent être à la hauteur de leur rêve et de leur espoir.
Il ajoute: “ Nous avons assuré plusieurs formations en allant de Gabès, Sidi Bouzid, en passant par le Nord-Ouest, jusqu’au centre. Et à partir de là, nous avons repéré les meilleurs éléments à envoyer en stage durant trois mois en Finlande. Une fois de retour, ils sont revenus motivés avec l’idée en tête de monter leur propre start-up”.
Il a également fait savoir qu’un autre bureau à Sfax a été ouvert, pour assurer les autres formations continues.
Interrogé sur les défis à relever, il a répondu: “Le plus grand défi est de réitérer l’expérience au niveau national et d’arriver à avoir un effet de masse, mille, dix milles jeunes lançant leur start up. C’est un défi qui devrait être partagé par le gouvernement, le secteur privé, etc.”
Quand on est petit, on a tous des rêves. Certains veulent devenir professeur, médecin, avocat, juge, artiste, chef cuisinier, journaliste, ou encore chef d’entreprise. Mais lorsqu’on devient grand, certains rêves disparaissent et laissent la place à de nouveaux rêves, comme lancer sa propre start-up. C’esr l’ère des Tic, tout le monde est emballé même si réaliser ses rêves n’arrive pas du jour en lendemain, à moins d’être très déterminé.