Même si son nom l’indique, l’Union du Maghreb Arabe (Tunisie, Algérie, Libye, Maroc et Mauritanie) figure-t-elle uniquement sur le papier ou bien y a-t-il de véritables intentions de coopération et d’intégration, de relance économique solidaire ?
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Les relations entre les cinq pays de l’UMA sont assez complexes à cause de la persistance de certains conflits géo-politico-économiques, comme l’illustre la fermeture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc depuis 1994, ou encore le conflit armé dit de “la guerre des Sables” en 1963. Malgré ces relations difficiles, verra-t-on un jour un Maghreb uni ? Tels sont les défis que seront appelés à relever les dirigeants de l’UMA.
A l’issue d’une réunion internationale sur le thème : “Nouveaux défis pour la diplomatie parlementaire”, le Secrétaire Général du Conseil de la Choura de l’Union du Maghreb Arabe, Saïd Mokaddem, a déclaré que l’objectif du prochain sommet des dirigeants des pays du Maghreb sera de miser sur la compétitivité économique du Maghreb. Il a indiqué que les pays du Maghreb souffrent d’un déficit économique, soit une perte de 10 milliards de dollars par an. S’ajoute à cela que 85% de la région, soit l’équivalent de six millions de kilomètres carrés, sont menacés par la désertification.
Par ailleurs, il a ajouté que les réunions de l’UMA qui ont eu lieu à Tunis ont été fructueuses. Les intentions de création d’une banque des pays du Maghreb pour le commerce et l’investissement, dont le siège sera en Tunisie, sont révélatrices d’une véritable volonté politique de construction de l’Union du Maghreb Arabe.
Revoir la dimension stratégique de l’Union maghrébine, lutter contre le terrorisme, le commerce des armes, l’immigration clandestine sont des enjeux majeurs pour la survie de l’entité maghrébine et les principaux défis qu’elle devra impérativement relever.
