En Algérie, la loi de finances pour 2016, écrit Eco news, devra pouvoir équilibrer les comptes déjà malmenés par le déficit attendu du solde global du Trésor de 2.452 milliards de dinars pour atteindre un taux de croissance attendu de 4,6%.
Près de 40% de ses dépenses sont consacrés à l’investissement public et plus de 20% de son budget au développement humain. Ledit texte de projet de loi, souligne la même source, prévoit pour l’année prochaine un taux d’inflation contenu dans la barre de 4% et une régression des recettes budgétaires de 4.952,7 milliards de dinars, soit une baisse 4% par rapport à 2015, par conséquent, la dépense publique s’en fera sentir, le projet table sur une baisse de 9% réparties à hauteur de 4.807,3 milliards de dinars pour les dépenses de fonctionnement et de 3.176 milliards de dinars pour la dépense d’équipement.
Le maintien du niveau de l’apport de l’Etat dans la couverture des besoins des couches vulnérables de la société reste intact, malgré les tensions financières. Les ressources disponibles permettront non seulement de garder cet apport mais, aussi d’augmenter les transferts sociaux qui connaîtront une hausse de 7,5% pour atteindre 23% du budget de l’Etat.
Ainsi, le secteur de l’habitat reste, selon les prévisions de ladite loi, une priorité. Il lui est accordé 477 milliards de dinars pour le soutien au logement. La somme de 446 milliards de dinars est par ailleurs accordée pour le soutien aux familles dont 222 milliards de dinars consentis au titre des subventions des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huile), et 316,5 milliards de dinars pour le soutien à la santé publique.