Créée en 2007, Vitalis , une société tunisienne de services a été sollicitée en Algérie pour mettre en place, d’ici la fin de l’année en cours, un logiciel de lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la fuite de devises à l’étranger, et ce, pour le compte d’une banque publique algérienne.
La même société a réalisé, avec des compétences 100% tunisiennes, en Tunisie le premier projet de BPM, le premier projet d’urbanisation, le premier projet de lutte contre le blanchiment d’argent avec une plateforme unique pour le filtrage et le profilage, le premier projet de conception de sécurité informatique ( SI), le premier CC d’une application informatique en partant d’une déclinaison processus métier intégrée.
Dans le volet audit risques et conformité, une grande partie est consacrée à la lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme. Ladite société, à juste titre, a équipé une bonne partie des banques tunisiennes, particulièrement les plus prestigieuses ( Attijari Bank, Amen Bank, la BIAT, la BNA, Banque de l’Habitat ( BH ), la Poste Tunisienne, la Banque centrale de Tunisie, la Naibank, la Banque Zitouna, la QNB, la BTL, la BTE, la STUSID etla SIBTEL ).
Contacté par leconomistemaghrebin.com, Mondher Haouas, PDG de Vitalis, a fait savoir que la seconde phase de sa stratégie est centrée sur le développement en Afrique et que la société a déjà signé des marchés au Congo, au Bénin, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Nigeria et au Cameroun. Ses performances en matière des processus, d’urbanisation, d’audit, de la fraude bancaire interne et externe en temps réel, de la conformité et de la gestion des risques, l’ont beaucoup aidée à signer un contrat cadre avec WafaBank Europe pour équiper l’ensemble des filiales européennes ( Angleterre, France, Espagne, Pays Bas… ).