Suite à l’article du quotidien français Le Figaro, paru mercredi 8 octobre, selon lequel les services de renseignement français négocieraient avec la Tunisie pour implanter une station d’ écoute dans le sud tunisien, avec la condition de ne pas partager les données recueillies par cette nouvelle base technique avec leurs homologues tunisiens, comme ceux-ci l’exigeraient, avant de donner leur feu vert ; le porte-parole du ministère de la Défense, le Lieutenant-colonel Belhassen Oueslati, contacté par notre confrère Webdo, a catégoriquement démenti l’existence de négociations avec les services de renseignement français au sujet des écoutes .
Il a d’ailleurs ajouté que « toute implantation de base étrangère, que ce soit d’ écoute ou militaire, ou toute intervention étrangère sur le sol tunisien touche directement à la souveraineté nationale. Le ministère de la Défense, par conséquent, ne peut donc pas donner son accord », a-t-il affirmé.