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Leconomiste Maghrebin > Blog > Bien-être > Santé > Gadolinium, un produit de contraste à risque pour les patients?
Santé

Gadolinium, un produit de contraste à risque pour les patients?

L'Economiste Maghrébin
2017/07/31 at 2:27 PM
par L'Economiste Maghrébin 8 Min Lecture
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La recherche scientifique et la médecine ont beau avoir progressé,  mais jusqu’à présent et malgré les avancées majeures,  la science n’a toujours pas permis de garantir une innocuité totale des médicaments et des explorations médicales. Raison pour laquelle la vigilance est de mise pour toute exploration médicale et pour toute prescription de médicament.

Ce fait concerne particulièrement un produit utilisé pour l’imagerie médicale, le Gadolinium. Cet agent de contraste à base de Gadolinium utilisé en imagerie par résonance magnétique (IRM) est actuellement au cœur d’une polémique sur son éventuelle nocivité en cas d’utilisation répétée.

La question a été soulevée il y a environ une décennie, des données internationales de pharmacovigilance suggérant à l’époque une association entre une exposition aux produits de contraste à base de Gadolinium et la survenue d’une fibrose systémique néphrogénique (FSN) chez des patients en insuffisance rénale ( une maladie caractérisée par une atteinte cutanée touchant les extrémités, et évoluant progressivement vers une fibrose et des contractures articulaires. Les lésions pouvant également s’étendre sur le tronc, des manifestations systémiques ayant été également décrites) .

A cette date, une centaine de cas de FSN ont été rapportés en pharmacovigilance au plan mondial avec l’ensemble des produits de contraste à base de sels de Gadolinium. La prudence a été recommandée de ce fait chez le patient insuffisant rénal sévère, les patients ayant eu une transplantation hépatique ainsi que les nouveau-nés et les nourrissons de moins d’un an.

Cependant, malgré les modifications dans les pratiques cliniques visant à réduire le potentiel et l’incidence du développement de la NSF, de nouvelles données ont mis en lumière le potentiel du  Gadolinium à s’accumuler dans différents tissus chez des patients qui ne présentent pas d’insuffisance rénale, y compris les os, le cerveau et les reins.

Un fait confirmé par des études sur des modèles d’animaux et sur des études autoptiques de patients ayant reçu des doses de Gadolinium et n’ayant pas présenté de leur vivant des antécédents d’atteinte rénale. Ces études ont mis en évidence une accumulation particulièrement au niveau du cerveau.

Bien que la mécanique exacte du dépôt ne soit pas encore élucidée, des donnés récentes suggèrent que le Gadolinium a la capacité de s’accumuler chez les patients dont le tissu cérébral est normal et sans antécédents de pathologie intracrânienne. D’après un des auteurs d’une étude réalisée sur ce sujet,  le Pr Robert J. McDonald, de la  Mayo Clinic : «  Le dépôt de Gadolinium se produit indépendamment des anomalies intracrâniennes. La façon dont il se dépose reste encore inconnue, mais  pourrait affecter des dizaines de millions de patients dans le monde entier, et d’autres recherches sont nécessaires pour enquêter sur toute co-morbidité ».

Cela a amené les scientifiques de l’université de Caroline du Nord (University of North Carolina) à proposer de désigner cette accumulation du Gadolinium sous le nom de «maladie de dépôt de Gadolinium» qui associe typiquement : des maux de tête persistants, des douleurs osseuses et articulaires, et un épaississement des tissus mous sous la peau.

Les patients sont-ils informés du risque encouru ? Quelles sont les dispositions actuellement prises pour réduire la survenue de ces effets ? D’autres études et éclaircissements sont à apporter pour faire la lumière sur une technologie de plus en plus utilisée à travers le monde.


Scientific research and medicine have progressed, but so far, and despite major advances, science has still not been able to guarantee the total safety of drugs and medical explorations. This is why vigilance is a must for any medical investigation and any prescription medication.

This applies particularly to a product used for medical imaging, Gadolinium. This Gadolinium-based contrast agent used in magnetic resonance imaging (MRI) is currently at the centre of a controversy over its possible harmfulness in case of repeated use.

The issue was raised about a decade ago, with international pharmacovigilance data suggesting at the time an association between exposure to Gadolinium-based contrast products and the occurrence of nephrogenic systemic fibrosis (NSF) in patients In renal insufficiency (a disease characterized by skin damage affecting the extremities, and progressively progressing towards fibrosis and articular contractures.) The lesions may also extend on the trunk, and systemic manifestations have also been described.

To date, approximately 100 cases of NSF have been reported in global pharmacovigilance with all contrast products based on Gadolinium salts. Caution has therefore been recommended in patients with severe renal impairment, patients with liver transplantation, and new-borns and infants under one year of age.

However, despite changes in clinical practices to reduce the potential and impact of NSF development, new data have highlighted the potential for Gadolinium to accumulate in different tissues in patients with no Kidney failure, including bones, brain and kidneys.

This is confirmed by studies on animal models and autoptic studies of patients who received doses of Gadolinium and who did not have a history of kidney damage during their lifetime. These studies have shown an accumulation particularly in the brain.

Although the exact mechanism of the deposit has not yet been  elucidated, recent data suggest that Gadolinium has the capacity to accumulate in patients with normal brain tissue and no history of intracranial pathology. According to one of the authors of a study conducted on this subject, Professor Robert J. McDonald of the Mayo Clinic: « Gadolinium deposition occurs independently of intracranial abnormalities. The way it is deposited is still unknown, but could affect tens of millions of patients worldwide, and further research is needed to investigate any co-morbidity.  »

This has led scientists at the University of North Carolina to propose the designation of this accumulation of Gadolinium as the « Gadolinium deposition disease » which typically associates: persistent headaches, pain Bone and joints, and soft tissue thickening under the skin.

Are patients informed of the risk? What measures are currently being taken to reduce the occurrence of these effects? Further studies and clarification are needed to shed light on a technology more and more used around the world.

(Traduit par O. Ben Salah)

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Gadolinium encore indispensable, mais avec parcimonie

MARQUÉE: accumulation, fibrose systémique néphrogénique (FSN), Gadolinium, IRM, produit de contraste, tissus cérébral
L'Economiste Maghrébin 31 juillet 2017
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2 Commentaires
  • Ramo dit :
    1 août 2017 à 14h00

    Scientific research and medicine have progressed, but so far, and despite major advances, science has still not been able to guarantee the total safety of drugs and medical explorations. This is why vigilance is a must for any medical investigation and any prescription medication.

    This applies particularly to a product used for medical imaging, Gadolinium. This Gadolinium-based contrast agent used in magnetic resonance imaging (MRI) is currently at the center of a controversy over its possible harmfulness in case of repeated use.

    The issue was raised about a decade ago, with international pharmacovigilance data suggesting at the time an association between exposure to Gadolinium-based contrast products and the occurrence of nephrogenic systemic fibrosis (NSF) in patients In renal insufficiency (a disease characterized by skin damage affecting the extremities, and progressively progressing towards fibrosis and articular contractures.) The lesions may also extend on the trunk, and systemic manifestations have also been described.

    To date, approximately 100 cases of NTF have been reported in global pharmacovigilance with all contrast products based on Gadolinium salts. Caution has therefore been recommended in patients with severe renal impairment, patients with liver transplantation, and newborns and infants under one year of age.

    However, despite changes in clinical practices to reduce the potential and impact of NSF development, new data have highlighted the potential for Gadolinium to accumulate in different tissues in patients with no Kidney failure, including bones, brain and kidneys.

    This is confirmed by studies on animal models and autoptic studies of patients who received doses of Gadolinium and who did not have a history of kidney damage during their lifetime. These studies have shown an accumulation particularly in the brain.

    Although the exact mechanism of the deposit is not yet elucidated, recent data suggest that Gadolinium has the capacity to accumulate in patients with normal brain tissue and no history of intracranial pathology. According to one of the authors of a study conducted on this subject, Professor Robert J. McDonald of the Mayo Clinic: « Gadolinium deposition occurs independently of intracranial abnormalities. The way it is deposited is still unknown, but could affect tens of millions of patients worldwide, and further research is needed to investigate any co-morbidity.  »

    This has led scientists at the University of North Carolina to propose the designation of this accumulation of Gadolinium as the « Gadolinium deposition disease » which typically associates: persistent headaches, pain Bone and joints, and soft tissue thickening under the skin.

    Are patients informed of the risk? What measures are currently being taken to reduce the occurrence of these effects? Further studies and clarification are needed to shed light on a technology more and more used around the world.

    Répondre
  • Stéphane Duquette dit :
    3 août 2017 à 6h12

    Permettez moi de vous féliciter pour cet excellent article. Vous contribuez ainsi à sauver des vies humaines en sensibilisant vos lecteurs aux risques potentiellement mortels des produits de contraste à base de gadolinium utilisés à outrance en résonance magnétique. Bravo !

    Répondre

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