Le ton est monté au sein des partis de la coalition. La solution pour le président de la République Béji Caïd Essebsi serait de remplacer le gouvernement Essid par un gouvernement d’union nationale qui va devoir prendre la relève.
Le député du bloc el Horra, Souhail Alouini, est revenu sur ces remises en question.
Il déclare : « On ignore si les dès sont jetés. Je pense que sur le plan du timing, ce n’est pas très bien préparé. Je trouve que ce n’est pas le bon moment de faire une évaluation globale du gouvernement Essid, il est encore tôt. Il faut qu’on le laisse travailler. Bien que l’idée émise par le président de la République soit excellente, il faudrait la laisser mûrir et être hors de tout intérêt partisan, sinon la situation s’aggravera. »
Revenant sur l’interview du chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, notamment sur ses déclarations d’hier, dans lesquelles il a refusé d’endosser la responsabilité de l’échec du gouvernement Essid, M. Alouini déclare : « Cela veut dire ne pas se mouiller en politique. Autant dire que le message est clair. Ennahdha participe au gouvernement sans en assumer l’échec ; par contre en cas de réussite, il serait le premier à le proclamer. »
Il conclut : « Le gouvernement d’Union nationale qu’a proposé BCE, est le résultat d’un accord entre BCE et Rached Ghannouchi.»
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