Le Liberia, le pays le plus touché, s’est dit mardi “gravement menacé” dans son existence même par le virus Ebola. En effet, le ministre libérien de la Défense, Brownie Samukai, a déclaré devant le Conseil de sécurité de l’ONU que la maladie “se propage comme un feu de forêt, dévorant tout sur son passage“, assurant que “l’existence du Liberia est gravement menacée“.
Le Liberia “n’a pas assez d’infrastructures, de capacités logistiques, d’expertise professionnelle et de ressources financières pour faire face à l’épidémie d’Ebola de manière efficace”, a souligné le ministre libérien de la Défense.
L’épidémie d’Ebola, la plus grave depuis l’identification de cette fièvre hémorragique en 1976, a fait 2.296 morts sur 4.293 cas avérés, dont 1.224 décès dans le seul Liberia, selon le dernier bilan de l’OMS en date du 6 septembre.