Audrey Backeberg. C’est son nom. Elle est Américaine. Elle avait disparu le 7 juillet 1962, alors âgée de 20 ans. Pas d’inquiétude, tout va bien, si l’on peut dire. Rassurez-vous dès maintenant, elle est vivante, 63 ans après.
L’histoire est rapportée par Le Parisien du 5 mai 2025. En effet, la jeune Audrey Backeberg avait pris « la fuite avec la baby-sitter du couple pendant quelques heures », en cette année de 1962. « Si l’ado (la baby-sitter de 14 ans) avait fait marche arrière, la jeune femme de 20 ans, elle, était montée dans un bus pour quitter son État ».
Et bien, Audrey Backeberg, âgée de 82 ans aujourd’hui, a été retrouvée, plus de six décennies après. Vivante. C’est la police locale de la petite ville de Reedsburg, située dans le comté de Sauk (Wisconsin), qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué jeudi 1er mai.
La police ajoute que Audrey Backeberg était mariée depuis l’âge de 15 ans et mère de deux enfants. Malheureusement, à l’époque, aucun élément n’avait permis d’éluder sa disparition. Mais une association de recherches de personnes disparues – comme il en existe des milliers aux Etats-Unis – a tout de même fait savoir que la jeune femme « avait déposé plainte contre son époux pour violences conjugales et menaces de mort quelques jours avant sa disparition ».
Selon BBC, la baby-sitter du couple, qui n’avait que 14 ans à l’époque des faits, avait été entendue par les enquêteurs ; et son témoignage avait permis de retracer sa fuite : « l’ado et la jeune femme avaient marché jusqu’à Madison, capitale du Wisconsin, pour prendre un bus direction Indianapolis, à 480 km de là. La jeune fille (la baby-sitter) avait alors pris peur et fait machine arrière, laissant Audrey Backeberg à l’arrêt de bus… ».
Enfin, sachez qu’elle réside toujours aux États-Unis, mais dans un autre État que le Wisconsin, sans donner davantage de détails sur son lieu de résidence. Apparemment de peur que son premier mari, violent, ne la retrouve.
A noter que le dénouement heureux de cette affaire a été possible grâce au détective Isaac Hanson.
Moralité : ne désespérez jamais, jamais, jamais !
