En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Face au projet fou de Trump, le monde arabe retrouve un semblant d’unité !
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
La totale du remplissage des barrages est de 943,442 millions m3.
Les barrages remplis à 39,8%
A ne pas manquer Economie Environnement
Ghazi El Biche réélu président de l’AHK Tunisie : un nouveau mandat pour renforcer les liens économiques tuniso-allemands
A ne pas manquer Entreprise Industrie
tarifs douaniers sur les voitures
Trump menace d’augmenter « bientôt » les tarifs douaniers sur les voitures importées
A ne pas manquer International Monde
Le festival Point Doc confirme, ainsi, son statut de rendez-vous incontournable pour les passionnés du documentaire et les acteurs engagés dans la sensibilisation environnementale par l’image.
Festival Point Doc : Cinéma documentaire & écologie, 19-21 juin
A ne pas manquer Arts Culture
le président du CNRD a souligné que les orientations centrales ont été prises de manière déséquilibrée et n’ont pas pris en compte les besoins des régions, ce qui a creusé un large fossé de développement et provoqué un sentiment de marginalisation auprès des citoyens, notamment ceux des régions intérieures.
CNRD : audition du ministre de l’Équipement et de l’Habitat
A ne pas manquer Nation Politique
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Face au projet fou de Trump, le monde arabe retrouve un semblant d’unité !
AnalysesIdées

Face au projet fou de Trump, le monde arabe retrouve un semblant d’unité !

Béchir Lakani
2025/02/13 at 4:20 PM
par Béchir Lakani 8 Min Lecture
Partager
Trump
Partager

A toute chose malheur est bon : le projet américain totalement loufoque visant à déplacer les Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie a eu, a contrario, le mérite de réunir l’ensemble du monde arabe, dans une opposition farouche contre les velléités de Donald Trump.

Chaque jour, le monde se réveille en se demandant ce que le fantasque président américain Donald Trump lui prépare comme coup tordu. N’avait-il pas depuis son installation à la Maison Blanche le 20 janvier menacé publiquement d’acheter le Groenland, récupérer le canal de Panama ou encore faire du Canada le 51ème Etat américain?

Contents
A toute chose malheur est bon : le projet américain totalement loufoque visant à déplacer les Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie a eu, a contrario, le mérite de réunir l’ensemble du monde arabe, dans une opposition farouche contre les velléités de Donald Trump.Crime contre l’humanitéLe roi Abdallah II dans ses petits souliersLe Caire se rebiffeL’unité arabe retrouvée ?

Entre temps, le milliardaire américain est passé à l’acte en retirant les Etats-Unis des accords de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Et ce, avant de démanteler l’agence d’aide au développement international USAID, d’amorcer une guerre commerciale avec la Chine, de brandir des droits de douane contre ses voisins canadien et mexicain et, enfin, de relever  les taxes sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis.

Crime contre l’humanité

Et ce n’est pas fini. Lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, mardi 4 février, le locataire de la Maison Blanche suggéra- à la sidération de son interlocuteur qui ne s’attendait pas autant de largesses- que les États-Unis « prennent le contrôle de la bande de Gaza » pour en faire  la « Côte d’Azur » du Moyen-Orient. Rien de moins que cela !

Et que faire de deux millions de Palestiniens de Gaza?  Dans un éclair de génie, Trump propose de les déplacer vers d’autres pays comme la Jordanie ou l’Égypte ! Il fallait y penser.

Sauf que le Statut de Rome de la Cour pénale internationale dans son article 7, qualifie « la déportation ou le transfert forcé de population » de « crime contre l’humanité. Plaçant ainsi le 47ᵉ Président des États-Unis dans l’illégalité.

Le roi Abdallah II dans ses petits souliers

Et c’est le tollé dans le monde arabe- lequel, dans une rare unité, a affiché son hostilité au projet du président américain. Sachant que même les amis les plus proches de Washington, en l’occurrence l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar se sont farouchement opposés au projet trumpien ; tant la question palestinienne est sensible et trop importante pour leurs opinions publiques.

Mais, faisant fi de 473 millions d’habitants, Donald Trump « convoqua » le roi Abdallah II de Jordanie, mardi 11 février  à la Maison Blanche, pour le convaincre du bien-fondé de son projet.

Or, Interpelé lors d’une conférence de presse conjointe par les journalistes pour savoir si la Jordanie était prête à accueillir sur son sol une partie de la population palestinienne, le monarque hachémite- manifestement soucieux de ne pas mécontenter son terrible hôte, les yeux agités par des tics de nictation- botta en touche en proposant de prendre dans l’immédiat 2 000 enfants « atteints de cancer ou très malades ».

«  Je dois penser à ce qui est dans l’intérêt de mon pays », a-t-il affirmé. Sachant qu’il avait déjà rejeté auparavant tout déplacement de Palestiniens. Mais devant les caméras, il s’est gardé d’aborder frontalement le sujet en présence de Donald Trump.

Toutefois, pour sortir de l’impasse, le roi de la Jordanie s’est refugié derrière l’Egypte en annonçant que le Caire est en train d’élaborer « un plan de coopération avec Donald Trump qui ferait l’objet de discussions en Arabie saoudite ».

Le Caire se rebiffe

En effet, dans la soirée du mardi 11 février, jour de la visite du roi Abdallah II à Washington, le ministère égyptien des Affaires étrangères a fait savoir que le Caire entendait « présenter une vision globale pour la reconstruction » de la bande de Gaza, « qui garantit que le peuple palestinien reste sur sa terre, et en conformité avec les droits légitimes et légaux de ce peuple ».

En effet, se rebiffant contre la menace du président américain de lui couper l’aide des États-Unis si elle refusait, tout comme la Jordanie, d’accueillir sur son territoire les Palestiniens de Gaza, l’Égypte a adopté la position la plus déterminée contre la proposition de Trump. Réussissant ainsi du coup à unir le monde arabe pour empêcher un tel dessein qualifié de « ligne rouge » et de violation des droits des Palestiniens.

Dans la foulée, l’Égypte a annoncé la tenue d’un sommet arabe extraordinaire au Caire à la fin du mois. Et ce, après avoir également obtenu un accord de principe pour la tenue d’une réunion ministérielle d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) après le sommet.

L’unité arabe retrouvée ?

Rappelons à cet égard que l’Arabie saoudite, qui a participé à des pourparlers sous l’égide des États-Unis en vue d’une normalisation des relations avec Israël, a également adopté une ligne dure. Le ministère des Affaires étrangères du royaume a réitéré l’engagement de Riyad en faveur d’un État palestinien et dénoncé toute tentative de « déraciner les Palestiniens ». Pour sa part, le prince héritier Mohammed ben Salmane a clairement indiqué que tout accord de normalisation avec Israël dépendait de la création d’un État palestinien.

Les Émirats arabes unis, qui ont signé un accord de normalisation avec Israël en 2020, ont rejoint le camp des opposants au projet en rejetant tout « compromis » sur les « droits aliénables du peuple palestinien » et toute tentative de le déplacer.

Bahreïn, un autre pays du Golfe ayant normalisé ses relations avec Israël, a appelé à « l’établissement d’un État palestinien doté d’une pleine souveraineté d’une manière qui permette une coexistence pacifique avec Israël ».

Enfin, le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh, qui a besoin de l’appui américain pour lever les sanctions frappant son pays depuis des années, a également qualifié le projet de Donald Trump de « crime très grave qui ne peut pas se produire ».

In fine, selon les observateurs, l’Égypte qui manque de levier économique, a vraiment besoin du soutien des Arabes, notamment les pays du Golfe, pour adopter une position arabe unifiée afin de contrecarrer l’exode forcé d’environ deux millions de Palestiniens.

Articles en relation

Réduction de la dette : l’Égypte cède un terrain stratégique au ministère des Finances

Entrée en Égypte : autorisation obligatoire

L’Égypte lance officiellement son réseau 5G

Égypte-FMI : des points sensibles bloquent le décaissement de 1,3 milliard de dollars

Les prix à l’exportation des oranges égyptiennes atteignent des niveaux records

MARQUÉE: Bande de Gaza, Déportation, Egypte, Exode forcé, Roi Abdallah II, Transfert forcé
Béchir Lakani 13 février 2025
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent ONU L’ONU condamne la mort d’un soldat tunisien en République centrafricaine
Article suivant Mauvaise gouvernance et gaspillage : les révélations de la HCCAF
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?