En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Les Emirats sauvent l’Egypte dans un deal de 35 milliards de dollars
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
De fortes rafales dépassant parfois 60 km/h souffleront sur le Nord et l’Est de la Tunisie, notamment au large du golfe d’Hammamet.
Alerte de l’INM : fortes rafales sur le Nord et l’Est de la Tunisie
A ne pas manquer Economie Environnement
Dinar
Dinar vs dollar : la Tunisie réalise une percée inédite de 6,7% en juillet 2025
A ne pas manquer Economie Finance
Audi Q6 e-tron
Ennakl Automobiles dévoile le nouvel Audi Q6 e-tron lors d’une soirée événementielle
A ne pas manquer Business Entreprise
La société Tunisie Autoroutes a annoncé la suppression de la station de péage « Sousse – Kalaa Sghira » à partir de ce mercredi soir 16 juillet 2025.
Suppression du péage Sousse-Kalaa Sghira dès le soir du 16 juillet
A ne pas manquer Entreprise Services
Dattes
Dattes tunisiennes : le Maroc et l’UE restent les principaux importateurs
A ne pas manquer Conjoncture Economie
France
France : Bayrou veut supprimer 3 000 postes dans la fonction publique
A ne pas manquer International Monde
inflation au Royaume-Uni
Royaume-Uni : le taux d’inflation atteint 3,6 % en juin
A ne pas manquer International Monde
Carrefour Tunisie félicite Walid Boudhiaf pour son nouveau record national à -118 mètres
A ne pas manquer Nation Talents
Croissance en Algérie
Algérie : 4,5 % de croissance au premier trimestre 2025
A ne pas manquer Maghreb
Huile d'olive
Les exportations de l’huile d’olive bondissent, mais les recettes dévissent 
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Economie internationale > Les Emirats sauvent l’Egypte dans un deal de 35 milliards de dollars
A la uneEconomie internationaleFinance

Les Emirats sauvent l’Egypte dans un deal de 35 milliards de dollars

Bassem ENNAIFAR
2024/02/24 at 11:42 AM
par Bassem ENNAIFAR 6 Min Lecture
Partager
Ras El Hekma
Partager

L’Égypte et les Émirats arabes unis ont conclu un partenariat d’investissement historique pour développer la péninsule de Ras al-Hekma. L’accord prévoit l’injection de 35 milliards de dollars d’investissements directs étrangers dans l’économie égyptienne en difficulté, dans le but de soutenir la croissance économique et de remédier à la crise des devises fortes.

L’accord contribuera significativement à résoudre la crise monétaire que traverse le pays depuis des mois. Cette crise a entravé la capacité de l’Égypte à gérer une dette extérieure importante et à combler l’écart entre les taux de change officiels et ceux du marché noir.

Qu’est-ce que Ras al-Hekma ?

Ras al-Hekma est une station balnéaire en plein essor située sur un cap à environ 212 kilomètres à l’ouest d’Alexandrie et à quelque 350 kilomètres au nord-ouest du Caire. Elle s’enorgueillit de ses eaux turquoise et de ses plages de sable blanc, et attire des investissements importants dans des projets de luxe, probablement en provenance des Émirats arabes unis.

Le gouvernement égyptien, en collaboration avec UN-Habitat, a déclaré qu’il était en train de développer une nouvelle ville durable et inclusive au bord de l’eau, appelée Ras Al HekmaWaterfront New City, afin de transformer la région de la côte nord dans le cadre des futurs développements urbains de l’Égypte. La première phase du projet devrait être achevée d’ici 2028.

Désormais, le fonds souverain des Émirats arabes unis dirigera un consortium d’investissement doté de 24 milliards de dollars pour Ras al-Hekma, situé à l’ouest d’Alexandrie. Ce projet transformera la région côtière méditerranéenne en une station balnéaire dotée d’un aéroport géré par les Émirats arabes unis. Les 11 milliards de dollars restants seront consacrés à des projets de développement dans toute l’Égypte.

Le partenariat prévoit un déploiement échelonné : 15 milliards de dollars immédiatement, suivis de 20 milliards de dollars supplémentaires dans les deux mois. L’Égypte espère que le projet rapportera 150 milliards de dollars et conservera une participation de 35 %.

Lire aussi : Bientôt 35 milliards de dollars d’investissements émiratis en Egypte 

Pénurie de dollars

Cet accord intervient à un moment crucial pour l’Égypte. Son économie, fortement dépendante des importations, a connu de nombreux revers, notamment des chocs liés à une pandémie dans l’industrie du tourisme, des coûts élevés du blé en raison de la guerre en Ukraine et des perturbations des revenus du canal de Suez causées par des conflits régionaux, notamment le blocus de la mer Rouge par les Houthis. Ces facteurs ont également entraîné une baisse des envois de fonds des travailleurs égyptiens à l’étranger.

Confrontée à une dette importante accumulée dans le cadre de projets d’infrastructure, notamment la construction d’une nouvelle capitale, l’Égypte a cherché à obtenir une aide financière.

Le Fonds monétaire international a approuvé un prêt de 3 milliards de dollars, mais son versement est subordonné à des réformes douloureuses telles que l’établissement d’un taux de change totalement flexible.

La crise monétaire a érodé la confiance des investisseurs étrangers dans la stabilité financière de l’Égypte. JP Morgan a récemment retiré l’Égypte de son indice des obligations d’État, et Moody’s a abaissé ses perspectives sur les obligations égyptiennes à négatives.

Problèmes résolus?

La principale recette de l’Égypte pour attirer des devises étrangères a consisté à faire de gros paris sur l’exploration du gaz naturel, à agrandir le canal de Suez, à doubler le tourisme dans une région agitée et à injecter des milliards de dollars dans des mégaprojets dans l’espoir d’employer des milliers d’Égyptiens tout en attirant des investissements étrangers, principalement en provenance du Golfe riche en pétrole.

Cette recette a fonctionné pendant un certain temps, jusqu’à ce qu’elle se soit arrêtée. Mais cela n’empêche pas l’Égypte de poursuivre la même approche tout en cherchant à obtenir un renflouement du Fonds monétaire international, bien que cela puisse nécessiter le type de réformes que le modèle économique égyptien, dominé par l’armée, est incapable de concevoir.

La vente de Ras al-Hekma à Abu Dhabi s’inscrit dans ce modèle de comportement économique du Caire. Néanmoins, si cela pourra éviter au pays l’effondrement à court terme, les soucis à moyen et long terme sont toujours là. De plus, la dévaluation de la livre est toujours à l’ordre du jour. Les malheurs du citoyen égyptiens vont continuer à s’exacerber, avec un coût de vie exorbitant. C’est le grand dilemme des économies proies aux soucis de dettes. Régler la situation macroéconomique nécessite d’engager la population des dans sacrifices lourds à supporter.

Articles en relation

Vieillir demain : le défi silencieux d’une révolution mondiale

Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

La Tunisie va-t-elle « réintégrer » la liste grise du GAFI?

Égypte-FMI : des points sensibles bloquent le décaissement de 1,3 milliard de dollars

Crise existentielle des institutions financières internationales

MARQUÉE: FMI, l’Egypte, les Émirats arabes unis, Ras al-Hekma
Bassem ENNAIFAR 24 février 2024
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent S&P abaisse la note d'Israël Le retrait des investissements étrangers d’Israël se poursuit
Article suivant décret 54 Le controversé décret-loi 54, encore et toujours
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?