La présidente du parti PDL Abir Moussi ainsi que tous les sympathisants du parti se sont rendus devant le siège du NDI pour dénoncer “les agissements du NDI (National Democratic Institute ) en Tunisie”, dans la journée du samedi 11 décembre 2022
Ainsi Abir Moussi a dénoncé la « politique deux poids deux mesures de ces organisations internationales se trouvant en Tunisie.
Elle souligne également que le processus du 25 juillet a pour objectif de contrer le PDL et redonner du souffle aux islamistes de se reconstituer de nouveau. Tout en ajoutant: “Aujourd’hui, il s’agit d’une dictature qui s’installe. Et ce avec le regard de la communauté internationale. “
Et de poursuivre: “Mais le comble dans tout cela c’est qu’ils ne veulent pas organiser des élections présidentielles anticipées, en conformité avec les standards internationaux”
Ainsi elle lance un message aux observateurs internationaux “la Tunisie n’est pas à vendre et récupérera sa souveraineté”.
Rappelons que tout au long de la manifestation des slogans ont été scandés comme suit: “NDI est fini” ou encore un président illégitime n’a pas le droit de nous gouverner, “le pouvoir appartient au peuple” ou encore, Non à un nouveau colonialisme”.
Par ailleurs, le parti PDL a rappelé que le parti a boycotté les prochaines élections. Tout comme il a l’intention de poursuivre en justice tous les participants à ce processus “illégitime” auprès de la justice internationale”.
En somme, il est clair que la Tunisie depuis 2011 connaît des zones de turbulences. Mais à quand une sortie de crise?