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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Un ajustement à l’ajustement
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Un ajustement à l’ajustement

Leconomiste
2022/10/26 at 6:27 PM
par Leconomiste 14 Min Lecture
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« L’ancien modèle de développement a prouvé son incapacité à engager les réformes économiques et sociales ». Es-cela là l’annonce faite par Xi Jinping aux députés du XXe au Congrès du Parti communiste chinois (PCC) quant au plan du grand renouveau de la nation chinoise ?  Absolument pas. C’est plus modestement ceux de la cheffe du Gouvernement, Mme Nejla Bouden, s’exprimant à l’ouverture de la conférence tripartite (gouvernement, UTICA et UGTT) sur le thème du « dialogue social, levier de la relance économique et sociale ».

On connaît maintenant les tenants et les aboutissants de tels exercices. Une pratique de marabout qui, en prononçant incantations et prières adéquates, entend prévenir en termes conciliateurs les conflits qui ne manqueront pas de surgir au vu des actes sacrificiels que le gouvernement sera bientôt amené à imposer à la population, quelle que soit la difficulté à résoudre : problème d’emploi, de santé, d’éducation, de pénuries de toutes sortes et de pouvoir d’achat ; des joyeusetés de plus en plus en vogue aujourd’hui.

À cela il faut ajouter que l’une des causes principales qui sera avancée plus tard par le marabout pour expliquer son échec, est que la population aurait mal respecté, voire négligé, les sacrifices prescrits qui n’étaient pourtant rien d’autre que des « sacrifices », c’est-à-dire l’égrenage du chapelet de mesures douloureuses fait par le gouvernement envers les plus ou moins démunis. Les partenaires, dits sociaux, peuvent s’en tenir là, satisfaits ou mécontents de ces réponses, ou remettre à plus tard la réalisation de ce qu’ils leur sont suggérés de faire. Ils peuvent aussi entreprendre de faire « travailler » davantage le marabout afin que soit levé le sort et anéantir à jamais l’assaut du génie gouvernemental dont ils sont les victimes.

Les partenaires, dits sociaux, peuvent s’en tenir là, satisfaits ou mécontents de ces réponses, ou remettre à plus tard la réalisation de ce qu’ils leur sont suggérés de faire.

Si l’on continu à nous inspirer de ce parallèle envoutant, outre la prédiction, l’explication des causes et le rôle de la divination a aussi pour fonction de déterminer les sacrifices nécessaires à la modification d’une situation malheureuse qu’elle révèle, à la restauration ou au renforcement d’une situation harmonieuse. Ces sacrifices sont prescrits par les « génies »,tantôt créanciers directement invoqués tantôt bienveillants médiateurs entre la volonté populaire et le gouvernement, celui-ci n’ayant pour rôle que d’en transmettre la teneur au peuple.

Soyons sérieux.  J’avoue ressentir de la peine chaque fois que la cheffe de Gouvernement prend la parole en public. Cette fois, acculée à débiter des sornettes bonnes à endormir les enfants, elle invoque sans discernement des recettes plumitives élaborées par des collaborateurs désœuvrés, à travers des phrases impératives et toujours sans réplique. Pourtant, en scientifique, elle aurait dû mettre en forme son propos, l’articuler avec une suffisante clarté, insuffler à son texte une touche critique et pédagogique et ne pas se contenter de clichés, lieux communs et d’expressions éculées. Les temps ont changé et les alternatives ordinaires ont perdu leur caractère absolu.

Soyons sérieux.  J’avoue ressentir de la peine chaque fois que la cheffe de Gouvernement prend la parole en public.

Pour  donner plus de rigueur à son discours, il aurait suffi que Mme Bouden retourne aux pages jaunies de ses cours pour retrouver les fondamentaux de sa discipline  à savoir qu’en matière de développement économique autant qu’en matière de géologie structurale  tout dépend de l’étude de la qualité de la roche et le comportement de ses  fractures pour savoir si elle est capable de supporter des travaux et rester stable  pour l’exploitation minière ou de l’excavation de tunnels prévenant ainsi tout risque éventuel d’effondrement.

Dans son intervention, la cheffe de Gouvernement commence par nous apprendre que nous avions bel et bien un modèle de développement économique, mais sans nous dire lequel.  Or dans l’histoire du monde, différents modèles de développement ont vu le jour notamment dans le but d’améliorer le niveau de vie des populations en produisant plus de richesses. Il y avait le modèle d’industrialisation par substitution d’importations, qui date des années 1930,  mais qui avait séduit à une certaine époque plusieurs pays du Tiers-monde qui ont essayé de protéger leur production nationale en mettant en place des barrières douanières limitant les importations, sans aboutir pour autant à des résultats tangibles et à changer la vie des gens.

La cheffe de Gouvernement commence par nous apprendre que nous avions bel et bien un modèle de développement économique, mais sans nous dire lequel.

Il y en a bien eu d’autres : tel le modèle d’industrialisation orientée vers l’encouragement des exportations de produits à haute valeur ajoutée fortement adopté par les quatre dragons asiatiques à savoir : la Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong. Au prix d’énormes sacrifices, ils sont devenus des pays développés à part entière, jouissent d’un niveau de vie comparable à celui des pays de l’Union européenne ou du Japon, et leurs indices de développement humain (IDH) sont parmi les plus élevés au monde. Il y a aussi le modèle libéral de marché, devenu la doxa (qui désigne chez Platon une forme dégradée de croyance qui s’oppose à la science) du FMI et de la BM. Ses principes et recommandations circulent sans annoncer d’autre origine que celle de l’évidence même.

Ses principes et recommandations circulent sans annoncer d’autre origine que celle de l’évidence même.

L’idéologie sur laquelle elle est adossée, que ne cessent de prôner nos bailleurs de fonds, est plus versée sur la liberté d’échange, d’entreprendre et de travailler ; appelle à une ouverture totale du marché qui s’autorégule sans aucune intervention de l’État et préconise la mobilité des facteurs économiques, la transparence du marché et la libre concurrence. Enfin, plus à la mode, le modèle dit du développement durable qui se base sur une réconciliation entre les intérêts économiques et sociaux et la protection de la biodiversité.

Si dans ce classement Mme Bouden avait voulu insérer le modèle de la Tunisie, ses leviers de développement (ou de régression) auraient été ceux du bricolage et du colmatage, un tour d’esprit qui se révèle par notre aptitude à la débrouillardise, à se tirer de difficultés complexes, à tirer parti de moyens de fortune et surtout à établir des plans foireux qui s’achèvent par une grave déconfiture provoquant l’écroulement et la désorganisation d’un pays.  Du surendettement naît la dépendance aux institutions financières internationales pour obtenir encore plus d’aide et procure la marge de manœuvre nécessaire pour survivre contre un effort, toujours ajourné, pour une dérégulation forcée et des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Des mesures qui, de par leur sévérité, appellent au dialogue social et au compromis.

Du surendettement naît la dépendance aux institutions financières internationales

Or, aujourd’hui tous les paramètres sont au rouge et bien malin celui qui s’aventurerait à concevoir un modèle de développement qui n’attache pas d’importance aux défis que nous affrontons. Le changement climatique, que nous subissons par une sécheresse persistante, est perçu comme le risque numéro un partout dans le monde à mettre en tête de nos préoccupations. Une forte baisse de pouvoir d’achat portée par une inflation galopante catastrophique pour les plus modestes et un sentiment de déclassement social grandissant des classes moyennes.

Bref, une croissance faible sur fond de crise énergétique et d’incertitude liées à la guerre en Ukraine : tel est le scénario économique qui nous attend en 2023, sans doute l’un des pires possible.« Les perspectives européennes se sont considérablement assombries », prévient le Fonds monétaire international (FMI) dans ses nouvelles prévisions économiques, publiées dimanche 23 octobre. « Le ralentissement de la croissance est généralisé ». En Tunisie, il flotte dans l’air un lourd parfum contre l’incurie de l’Etat et ses dirigeants qui fait que l’inégalité sociale et la marginalisation sont appelés à s’amplifier, éternels boucs émissaires de la crise et exutoire par où s’épanchera la colère populaire.

Une croissance faible sur fond de crise énergétique et d’incertitude liées à la guerre en Ukraine : tel est le scénario économique qui nous attend en 2023

Déjà fragilisée par les prémices de la crise économique et sociale, le dialogue national est plus que jamais considéré comme un outil indispensable pour la prévention et pour la gestion de la suite qui s’annonce autrement plus problématique. Car comment générer un consensus au sein d’une large gamme d’acteurs nationaux lorsque trône à leur tête une Centrale syndicale versatile, qui se croit toute puissante et qui met à la merci de sa fantaisie, toujours excessive, tous les mécanismes permettant l’aboutissement d’un processus négocié pour garantir l’appui des principaux pays donateurs et des principales institutions financières internationales. Par ailleurs, pour être certain que le processus de dialogue soit appuyé par la société en général, il est nécessaire de la sensibiliser et de la consulter.

Bien que la libéralisation économique s’accommode mal de la fermeture politique, la Tunisie avait entrepris pourtant de solliciter une énième phase d’ajustement soutenue par des mesures politiques aujourd’hui parfaitement antilibérales : un système politique dans lequel n’existe aucun contre-pouvoir organisé et qui fonctionne à coup de décrets lois présidentiels, une cheffe de gouvernement qui doit sa fonction par la seule volonté du chef de l’Etat, intransigeance d’un syndicat devenu la seule voix d’opposition politique, le contrôle timide de l’information, etc.

L’accroissement des exigences constatée dans le champ politique, due à l’habitude de nous référer à la démocratie même si celle-ci est mise à mal et ses institutions à l’arrêt, et les possibilités matérielles limitées permettant de satisfaire ces exigences, entrainent aujourd’hui de fortes tensions que traduisent le mécontentement général, l’inquiétude, l’angoisse, les difficultés de vivre de son travail, les grèves appelées à s’intensifier. Les revendications parfois exagérées, capricieuses ou anachroniques dans presque tous les secteurs, vont accentuer le dilemme entre, d’un côté, les efforts entrepris par l’Etat pour assurer la survie économique qui seraient totalement vains s’ils ne sont pas soutenus et renforcés par la compétence des décideurs, un plan de rigueur et par des règles de gestion strictes afin de dégager les ressources nécessaires au financement des programmes sociaux, et, de l’autre, la perception par le public que tout changement politique devrait se traduire inéluctablement par plus de justice et d’équité et donc par une amélioration des conditions de vie.

Les revendications parfois exagérées, capricieuses ou anachroniques dans presque tous les secteurs, vont accentuer le dilemme

Pour sortir de ce dilemme, et pour que la Tunisie puisse trouver l’opinion publique qui le soutient, il faut que les dirigeants du pays se détournent un instant des courbes de croissance à tout prix, même si on n’en est pas là aujourd’hui, pour reconsidérer notre conception même du développement économique pensé jusque-là en termes d’enrichissement de quelques-uns aux dépens de tout et de tous.

 

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MARQUÉE: Actualité tunisie, Ajustement
Leconomiste 26 octobre 2022
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