En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: « La dernière », quand le théâtre triomphe pour les femmes
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
musée du Bardo
Etudiants, si vous avez la fibre archéologique, le musée du Bardo vous ouvre ses portes
A ne pas manquer Arts Culture
services publics
Attention au mauvais fonctionnement des services publics, avertit Kaïs Saïed
A ne pas manquer Nation Politique
festivals tunisiens
Les festivals tunisiens doivent être des espaces de créativité et de défense des causes de la liberté
A ne pas manquer Nation Politique
Trump
La boîte à outils trumpiste : un label de chaos maîtrisé 
A la une Chroniques Idées
Médicaments
Le CNOPT rassure sur la distribution des médicaments en Tunisie
A ne pas manquer Nation Société
Plan de développement
Un Conseil des ministres se penche sur l’état d’avancement du Plan de développement 2026-2030
A ne pas manquer Nation Politique
Le comité appelle les organisations nationales et internationales habilitées à visiter les lieux de détention à se rendre auprès d’Abir Moussi pour constater ses conditions de détention et examiner son dossier, « dépourvu de toute base légale justifiant sa détention arbitraire ».
PDL : Abir Moussi renvoyée devant la chambre criminelle en vertu de l’article 72 du Code pénal
A ne pas manquer Nation Politique
Tourisme/Espagne
Ces pays qui ne veulent plus de tourisme de masse !
A ne pas manquer International
Héléne Ségara a, en outre, précisé n’avoir jamais pris position pour Israël et a rappelé ses nombreuses prestations dans des pays arabes.
Hélène Ségara dit n’avoir jamais prévu de se produire au Festival de Carthage
A ne pas manquer Arts Culture
Selon des déclarations à Issam Chouchane à un média local, la clôture du budget 2021 s’est faite d'une manière conforme à la loi organique de 2014. C’est la version révisée de 2019 qui s’applique, cependant, pour le budget 2022.
Issam Chouchane présente les priorités du budget 2026
A ne pas manquer Nation Politique
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Culture > Arts > « La dernière », quand le théâtre triomphe pour les femmes
ArtsCulture

« La dernière », quand le théâtre triomphe pour les femmes

L'Economiste Maghrébin
2022/07/22 at 12:03 PM
par L'Economiste Maghrébin 5 Min Lecture
Partager
Partager

Interroger la dichotomie homme-femme demeure un objet d’étude pour les  sociologues, psychologues et féministes. Un sujet qui continue à faire couler beaucoup d’encre. Habituellement, la dichotomie homme-femme est abordée à partir de l’angle du désir ardent, la passion dévastatrice et/ou l’amour platonique. Mais voici que la comédienne et scénariste Wafa Taboubi interroge les dichotomies et non la dichotomie homme-femme dans sa pièce de théâtre intitulée « La dernière » (أخر مرة) en langue arabe. Cette pièce de théâtre a meublé la soirée du 19 juillet de la 56ème édition du Festival international de Hammamet.

Cette pièce de théâtre, qui triomphe pour toutes les femmes, jette un regard accusateur sur un système socio-économique qui broie la gente féminine, une mentalité rétrograde qui enchaine Eve de bout en bout. « La dernière » dissèque, les clichés misogynes, dévoile toute sorte de violence (économique / psychologique / sentimentale / physique) subit par les femmes. Une violence dont l’auteur n’est que l’homme/mâle et dont l’origine est un héritage culturel qui ne date pas d’hier. Cet héritage veut que l’homme soit le dominateur et que la femme soit la soumise.

Ainsi, « La dernière », qui a remporté le grand prix de la 22ème édition des Journée théâtrales de Carthage en décembre 2021, ne se contente pas de jeter un regard accusateur et enflammé sur cet héritage. Mais elle essaie de le démanteler et en dévoiler les mécanismes. C’est un cri de rage que pousse Wafa Taboubi. Un cri de rage qui s’entend pendant les 70 minutes de la pièce. A travers quatre tableaux différents qui semblent, à première vue, incohérents mais il n’en est rien. Wafa Taboubi a abandonné le schéma classique de la pièce de théâtre (exposition, apogée et dénouement).

Loin de cette démarche typique, la pièce présente quatre tableaux. Chaque tableau présente un couple (homme/femme). Bien qu’il n’existe pas de relations narratives entre les quatre tableaux; le fil conducteur pour le spectateur est bel et bien clair: la mise à nu des relations conflictuelles entre trois couples.

Le premier tableau met en scène le rapport entre une secrétaire et son supérieur hiérarchique. L’exploitation économique, le harcèlement dans les milieux professionnels, la situation précaire de la femme prise entre le marteau de ses engagements familiaux et l’enclume de l’impératif d’atteindre ses objectifs professionnels.

Si le premier tableau a décortiqué le processus de l’exploitation économique et la précarité de la femme, le deuxième tableau met le spectateur face à un autre couple. Il s’agit cette fois d’une femme avec fils âgé ou disons une mère contre son fils âgé. Une mère castratrice et couveuse qui tient à instrumentaliser toujours son fils devenu âgé et ‘mature’ ayant comme seule arme « les sacrifices qu’elle a faits et le refus de refaire sa vie après la fuite de son époux ». D’ailleurs, dans un monologue, elle relate ses désirs enfouis, sa frustration de femme à travers de longue année ».

Son fils, s’est livré à l’oisiveté et l’alcoolisme et il demeure dans l’incapacité de couper le cordon ombilical. Une chose est sûre: le conflit entre deux générations n’a pas pris fin. Il s’agit d’un conflit entre une génération qui veut encore imposer ses dictats et une autre qui veut se déchaîner et voler de ses propres ailes.

Quant au troisième tableau, il expose une relation conflictuelle entre un couple où la femme prend le dessus et assume la responsabilité. Devant les yeux et le comportement nonchalant de son homme suite à plusieurs évolutions, la fin étant tragique pour ce couple.

Wafa Taboubi a choisi un décor minimaliste et sobre pour sa pièce à savoir une table et deux chaises. Mais le jeu d’acteur de Oussama Kochkar et de Meriem Ben Hmida qui ont incarné les trois couples dans tous les tableaux a su animer la scène par le biais d’une belle scénographie et de mouvement rimant, dans chaque tableau, la violence ou l’émotion ou le conflit entre les personnages. Les deux comédiens ont maîtrisé à la perfection l’incarnation des trois couples. Une tâche qui n’est pas aisée étant donné que chaque couple a son profil psychologique, ses traits de caractères et son propre conflit.

Articles en relation

Mohamed Salah Ayari: la fraude fiscale coûte 23 milliards de dinars à l’État

UGTT : Taboubi appelle à l’unité face aux défis historiques

Violences basées sur le genre : Aswat Nissa alerte sur la hausse des féminicides

TUNINDEX : faible flux de 2,9 MDT malgré une tendance haussière

Investissements agricoles : 444,6 millions de dinars injectés en 2024

MARQUÉE: Actualité tunisie, La Dernière, Wafa Taboubi
L'Economiste Maghrébin 22 juillet 2022
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Des bases marocaines pour ravitailler les avions militaires israéliens ?
Article suivant Maroc: hausse de l’inflation de 7,2% au cours du mois de juin 2022
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?