En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Le 11 septembre et les bizarreries de la démocratie américaine
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Renforcer la coopération sino-africaine pour un avenir partagé à l’ère nouvelle
A ne pas manquer Afrique Economie internationale
Le PDL a renouvelé sa demande de libération immédiate d'Abir Moussi et appelé à mettre fin à ce qu'il considère comme une détention dépourvue de fondement légal.
Le PDL dénonce l’interdiction de sa manifestation, jeudi 12 juin
A ne pas manquer Nation Politique
Elle a également indiqué que la présence à la Faculté de médecine de Tunis est obligatoire pour tous les médecins résidents et internes durant les jours de grève.
Tunisie – Santé : attention, les jeunes médecins sont en grève
A ne pas manquer Nation Politique
Nuages passagers sur la plupart des régions avec apparition de brume locale en fin de nuit sur les régions est du nord.
Météo : Températures maximales entre 20 et 34 degrés, la nuit
A ne pas manquer Economie Environnement
À noter que le gouvernorat de Nabeul contribue à hauteur d’environ 15 % à la production nationale de céréales. Les superficies cultivées s’élèvent à environ 70 mille hectares, dont plus de 47 mille hectares consacrés aux céréales.
Nabeul: Démarrage de la récolte céréalière avec une production estimée à 1,144 million de quintaux
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Le 11 septembre et les bizarreries de la démocratie américaine
ChroniquesOpinions & Débat

Le 11 septembre et les bizarreries de la démocratie américaine

Hmida Ben Romdhane
2021/09/11 at 9:39 AM
par Hmida Ben Romdhane 9 Min Lecture
Partager
Partager

Cela fait maintenant vingt ans que les Américains se recueillent chaque 11 septembre à la mémoire des 3000 victimes tués en quelques minutes dans les terribles attentats contre les « Twin towers » et le Pentagone, perpétrés par les terroristes d’Al Qaida.
Inutile de revenir ici sur les bouleversements d’ampleur planétaire provoqués par ces attentats, en particulier au Moyen-Orient après l’agression armée contre l’Irak, son dépeçage et son intégration dans le cycle infernal de la violence et de l’anarchie. De tels bouleversements ont été très largement commentés à longueur d’années pour qu’on y revienne.

Mais les attentats du 11 septembre 2001, se sont répercutés également sur le fonctionnement de la démocratie américaine, aggravant la complexification d’un système politique, suffisamment complexe par nature.

Contents
Cela fait maintenant vingt ans que les Américains se recueillent chaque 11 septembre à la mémoire des 3000 victimes tués en quelques minutes dans les terribles attentats contre les « Twin towers » et le Pentagone, perpétrés par les terroristes d’Al Qaida. Inutile de revenir ici sur les bouleversements d’ampleur planétaire provoqués par ces attentats, en particulier au Moyen-Orient après l’agression armée contre l’Irak, son dépeçage et son intégration dans le cycle infernal de la violence et de l’anarchie. De tels bouleversements ont été très largement commentés à longueur d’années pour qu’on y revienne.Mensonge inoffensif et mensonge désastreux« Le fardeau ultime »« Il n’est pas du tout aisé de comprendre pourquoi le peuple américain est aujourd’hui si indifférent vis-à-vis d’un mensonge aussi dévastateur que celui qui avait servi de prétexte à l’invasion de l’Irak au printemps de 2003 »Les générations futures lourdement endettées

En effet, il n’est pas du tout aisé de comprendre le fonctionnement de la démocratie américaine, ni l’attitude de la majorité des citoyens dans les moments cruciaux de l’histoire des Etats-Unis.
Voici un pays qui vous déboulonne impitoyablement un président, Richard Nixon pour ne pas le nommer, parce qu’il avait eu la curiosité d’écouter ce qui se disait chez ses rivaux démocrates dans le siège de leur parti dans la tour Watergate, mais qui laisse un autre couler des jours heureux au Texas, malgré les terrifiants crimes de guerre commis en Irak, et en dépit du sacrifice éhonté de vies humaines et du gaspillage des finances américaines.

Il n’est pas du tout aisé de comprendre pourquoi la justice américaine se montre-t-elle si vigilante et si intraitable quand elle attrape dans ses filets un pauvre bougre qui a volé une paire de chaussures par exemple dans une grande surface, mais regarde ailleurs quand il s’agit d’un président responsable de la mort de centaines de milliers d’Irakiens et de milliers de soldats américains tués dans une guerre déclenchée sur la base d’un mensonge.

Mensonge inoffensif et mensonge désastreux

On dit que les Américains ont horreur du mensonge. Richard Nixon fut forcé de démissionner moins parce qu’il espionnait les démocrates que parce qu’il avait menti en clamant pendant des mois son innocence et en défendant la thèse de la « machination » et du « complot ».

S’il avait reconnu sa responsabilité dès le départ et présenté des excuses, il serait probablement allé jusqu’au bout de son second mandat.

Richard Nixon avait menti certes, mais son mensonge était inoffensif. Pas un soldat n’a été tué. Pas un dollar n’a été gaspillé et pas la moindre atteinte à la dignité ou à la réputation ou aux intérêts vitaux du pays.

Pourtant, les Etats-Unis, toutes catégories sociales confondues, étaient entrés en ébullition et ne s’étaient calmés que le jour où Nixon avait démissionné.

George W. Bush avait menti. Son mensonge était dévastateur. Laissons de côté l’Irak dont le calvaire de grande ampleur n’intéresse nullement les Américains. Le mensonge de Bush avait provoqué un désastre que les Etats-Unis ont rarement vu dans leur histoire : une armée de 130.000 hommes fut engluée dans les sables mouvants mésopotamiens, des milliers de soldats tués, des dizaines de milliers de blessés, des trillions de dollars gaspillés, une réputation internationale fortement écornée.

Il n’est pas du tout aisé de comprendre pourquoi, en dépit de l’ampleur de cette catastrophe, les citoyens américains n’ont pas bougé le petit doigt ni demandé le moindre compte au premier responsable de cette guerre insensée.

« Le fardeau ultime »

Il n’est pas du tout aisé de comprendre pourquoi le peuple américain, qui n’avait pas toléré le mensonge futile de Richard Nixon, est aujourd’hui si indifférent vis-à-vis d’un mensonge aussi dévastateur que celui qui avait servi de prétexte à l’invasion de l’Irak au printemps de 2003.

Mais peut-être y a-t-il une explication à cette étonnante indifférence. Dans un article publié dans le New York Times, intitulé « The ultimate burden » (le fardeau ultime), le journaliste Bob Herbert écrit : « Si on avait la conscription –ou même la menace de conscription-, on ne serait probablement pas en Irak et en Afghanistan. Mais nous n’avons pas de conscription, et donc cela ne pose pas de problèmes pour la majorité des Américains d’être indifférents au déclenchement de la guerre. Ce sont les enfants des autres qui vont à la mort. »

« Il n’est pas du tout aisé de comprendre pourquoi le peuple américain est aujourd’hui si indifférent vis-à-vis d’un mensonge aussi dévastateur que celui qui avait servi de prétexte à l’invasion de l’Irak au printemps de 2003 »

Bob Herbert a mis le doigt sur l’essentiel. Tous ceux qui étaient en âge de suivre les événements tragiques de la guerre du Vietnam se rappellent des violentes manifestations qui étaient organisées un peu partout aux Etats-Unis. Les citoyens américains exigeaient l’arrêt de la guerre et le retour des soldats. C’est que ceux-ci n’étaient pas alors des volontaires mais des conscrits.

Dans le conscient collectif américain, les soldats qui servent en Irak et en Afghanistan, contrairement à ceux qui servaient au Vietnam, sont des volontaires. Aucune loi ne les a obligés à s’incorporer. Aucun appel sous les drapeaux ne leur a été adressé. Ils sont allés vers l’armée de leur propre chef, ont signé un contrat avec elle et ont accepté ses conditions en contre partie d’un salaire. Par conséquent, ils sont responsables de tout ce qui leur arrive : mort ou blessure, folie ou suicide.

C’est cet état d’esprit de l’Américain moyen qui explique cette indifférence à l’égard de la guerre d’Irak, aussi insensée soit-elle. C’est ce qui explique aussi l’indifférence à l’égard des mensonges proférées pour la justifier et l’absence totale de volonté de demander des comptes aux responsables.

Les générations futures lourdement endettées

Mais il y a autre chose aussi. Les guerres de l’après 11 septembre ont coûté non pas des milliards, mais des trillions de dollars. Des sommes faramineuses qui auraient sans doute fait beaucoup de mal au contribuable américain, si Bush et ses successeurs avaient mené leurs guerres d’agression en faisant payer leurs concitoyens. C’est-à-dire en levant l’impôt approprié exigé par toute guerre.

Le financement de la guerre d’Irak a été fait en vendant des bons de trésor aux Chinois, aux Japonais, aux pays pétroliers et à tous ceux qui ont un surplus d’argent à fructifier.

En d’autres termes, Bush & Co. ont fait payer les Américains qui n’étaient encore nés, puisque ce sont eux qui rembourseront. C’est la seconde raison qui leur a permis d’échapper à l’ire des Américains et de se payer des retraites tranquilles comme si de rien n’était.

En refusant de demander des comptes aux responsables de la gestion criminelle de l’après 11 septembre, la démocratie américaine aura ainsi démontré qu’elle n’est pas seulement indifférente au calvaire imposé aux millions d’Irakiens, d’Afghans, de Syriens et de Libyens, mais aussi à l’égard des générations futures des Etats-Unis.

Articles en relation

L’Etat de droit, c’est quoi ?

Nous avons lu pour vous – « Curtis Yarvin, idéologue du trumpisme et de la fin de la démocratie »

Gouvernance, développement et démocratie, les clés pour lutter contre la pauvreté

Khaled Dabbabi : « la démocratie n’est pas un héritage occidental exclusif »

Pays légal, pays réel : la fracture

MARQUÉE: 11 septembre, démocratie
Hmida Ben Romdhane 11 septembre 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent TIA Tristone Flowtech Monastir Monastir-El Fejja : Tristone Flowtech investit 50 MD pour créer 800 emplois
Article suivant Tunisie : l’Allemagne promet un financement de 175 millions d’euros
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?