En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Non assistance à un pays en danger
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Réforme du cinéma tunisien : un projet de loi en débat à l’ARP
A ne pas manquer Nation Politique
Iran
Frappes israéliennes sur des cibles nucléaires : le Moyen-Orient s’embrase
A la une Chroniques Idées
Anouar Châafi
Théâtre National Tunisien : Un vibrant hommage à Anouar Châafi
A ne pas manquer Arts Culture
Tesla s'installe au Maroc
Tesla officialise son installation au Maroc
A ne pas manquer Maghreb
La caravane Al-Soumoud en action
La caravane « Al-Somoud » bloquée à Syrte : appel urgent à l’aide humanitaire
A ne pas manquer Nation Politique
attaque des sites iraniens
Israël lance une attaque massive contre les infrastructures nucléaires iraniennes
A la une International
TUNINVEST SICAR annonce un dividende de 0,500 millimes par action
A ne pas manquer Economie Finance
Le prix de l'or grimpe
Le prix de l’or atteint 3 412,29 $ l’once après l’attaque israélienne contre l’Iran
A ne pas manquer Economie Economie internationale
bombardements
Escalade Israël-Iran : l’offensive nocturne qui change la donne
A ne pas manquer Nation Politique
prix du pétrole
Le pétrole grimpe de 6 % après les tensions Israël-Iran
A ne pas manquer Energie Entreprise
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Non assistance à un pays en danger
AnalysesOpinions & Débat

Non assistance à un pays en danger

Hédi Mechri
2021/06/19 at 3:00 PM
par Hédi Mechri 6 Min Lecture
Partager
réforme pays
Partager

Réforme, entend-on dire par-ci sans se presser d’agir, relance, qui revient comme en écho par-là, sans ouvrir les cordons de la bourse. Sans qu’il y ait de véritables concertations entre les uns et les autres. Comme si celle-ci pouvait prendre corps sans celle-là.

Comment peut-on avoir la force morale d’afficher une volonté de réforme, sans pouvoir faire le ménage dans la fonction publique et sans être en capacité d’éteindre les foyers d’incendie qui ravagent les entreprises publiques, lâchées par la puissance tutélaire, qui n’en fait plus sa principale préoccupation ?

Contents
Réforme, entend-on dire par-ci sans se presser d’agir, relance, qui revient comme en écho par-là, sans ouvrir les cordons de la bourse. Sans qu’il y ait de véritables concertations entre les uns et les autres. Comme si celle-ci pouvait prendre corps sans celle-là.« Comment peut-on avoir la force morale d’afficher une volonté de réformes, sans pouvoir faire le ménage dans la fonction publique et sans être en capacité d’éteindre les foyers d’incendie »« Nos politiques n’ont pas pris la mesure de la nécessité d’acquérir le vaccin à temps »

Elles sont livrées à elles-mêmes et subissent sans arrêt les revendications des salariés et les assauts des sans-emplois et des damnés de la terre, notamment dans les régions sinistrées. Elles ont cessé d’être des entreprises pour n’être que le réceptacle des protestataires et de la misère nationale: un champ clos d’affrontement, de violence sociale et institutionnelle. Même à l’agonie, elles continuent d’être le théâtre d’une guerre pour le partage d’une valeur ajoutée qu’elles ne pourront plus produire.

De quelles réformes parle-t-on quand, en l’an X de la révolution, le Groupe Chimique, de guerre lasse, éconduit par les banques de la place, trouve le salut -jusqu’à quand – auprès d’une banque étrangère pour lui prêter de quoi s’approvisionner en matières premières et en équipements ?

La Tunisie, jadis deuxième pays exportateur mondial de produits phosphatiers, est contrainte aujourd’hui d’emprunter pour importer ce qui faisait sa principale richesse, perdant au passage ses marchés, ses clients et sa réputation dans le monde.

Qui doit répondre de ce crime commis au vu et au su de tout le monde ? Qui faut-il incriminer pour non assistance à un pays en danger ?

La mise à mort programmée du complexe chimique est loin d’être un cas isolé. C’est le sort d’un grand nombre d’entreprises publiques, figures de proue, il y a peu, de notre appareil productif, avant de connaître les affres de la relégation et de tomber en déshérence.

« Comment peut-on avoir la force morale d’afficher une volonté de réformes, sans pouvoir faire le ménage dans la fonction publique et sans être en capacité d’éteindre les foyers d’incendie »

On mesure, au vu de la gravité de la situation, l’étendue du décalage entre le discours officiel et la réalité. On prend acte de la vacuité, de la vanité des incantations réformatrices, peu susceptibles d’être suivies d’effet et on réforme, sans conviction ni relance, sans carburant.

Relancer sans qu’il y ait un plan de relance ? Avec quels moyens et avec qui, lorsque le loyer de l’argent est le double chez nous du cumul des taux marocains et algériens ?

Difficile d’imaginer une relance économique, sans une politique monétaire accommodante. On ne peut allumer les feux de la croissance, en l’absence d’une politique de vaccination digne de ce nom.

La production repart dans le monde, qui s’ouvre de nouveau sur les échanges commerciaux, les IDE, le tourisme, la culture et les loisirs, quand la Tunisie est de nouveau contrainte au reconfinement, à se refermer sur elle-même et à s’isoler.

Tous les experts s’accordaient à dire, depuis le déclenchement de la pandémie et l’effondrement des économies, qu’il ne pouvait y avoir de relance sans une politique de vaccination sur une grande échelle. Vaines mises en garde ! Nos politiques n’ont pas pris la mesure de la nécessité d’acquérir le vaccin à temps. Il fallait, pour cela, qu’ils puissent s’extraire du carcan bureaucratique et de leurs querelles existentielles.

Plus de 13 000 victimes de la Covid-19, dont on ne se consolera jamais, et plus de 50 000 entreprises sont passées de vie à trépas, entraînant ainsi la disparition de milliers d’emplois.

« Nos politiques n’ont pas pris la mesure de la nécessité d’acquérir le vaccin à temps »

On a perdu sur les deux tableaux : on a laissé mourir les gens et provoqué la disparition d’entreprises qui ont perdu leur immunité, sous la déferlante des troubles des dix dernières
années. Un vrai gâchis humain et matériel. Et une vaste entreprise de destruction de valeur et de richesse.

Après cela, les voix pas toujours concordantes qui préconisent à l’envie projets de réformes et nécessité de relance, paraissent peu audibles et comme lointaines. Et à la limite,
surréalistes, ubuesques et kafkaïennes.

À moins qu’une fois de plus, l’imminence du danger fasse naître chez nous un sursaut salvateur. Ultime espoir : nous accrocher à notre instinct de survie, jamais entamé jusque-là.

Il n’est pas exclu, c’est dans notre ADN, qu’en touchant le fond, on aurait encore les ressources et les ressorts nécessaires pour rebondir à la surface de la terre, envisager sereinement l’avenir et nous projeter dans le nouveau monde qui arrive.

Articles en relation

Alerte des commissaires aux comptes sur un risque de faillite de la BFPME

UIB: un bénéfice net de 85,7 MDT, et feu vert pour des émissions obligataires

La BTK en confiance, malgré le retard de la recapitalisation

Kaïs Saïed appelle à la création du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement

Un don de 1,5 million de dollars de la BAD en faveur de l’énergie du Congo

MARQUÉE: banque, Entreprises Publiques, Réforme, Salariés
Hédi Mechri 19 juin 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent OMS OMS – Afrique : la 3ème vague du Coronavirus se rapproche du pic de la première
Article suivant ES Tunis [ En direct -foot ] : ES Tunis vs Al Alhly
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?