En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Hypocrisie financière…quand tu nous tiens !
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Coupe du monde des clubs
Coupe du monde des clubs 2025 : voici la composition des huit groupes
A ne pas manquer Bien-être Sport
gaz naturel
L’Égypte active un plan d’urgence pour le gaz naturel 
A ne pas manquer Energie Entreprise
Maroc
Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)
A ne pas manquer Afrique Maghreb
énergie nucléaire
241 milliards pour l’atome : l’ambition nucléaire de l’UE prend forme
A ne pas manquer Energie Entreprise
Le programme SCORE booste la productivité et la sécurité des entreprises tunisiennes
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Un partenariat stratégique entre la BTL et l’OECT pour des services bancaires sur mesure
A ne pas manquer Economie Finance
MG
Magasin Général franchit le cap du milliard de dinars grâce à une stratégie payante
A ne pas manquer Business Entreprise
Wall Street
Tensions Israël-Iran : Wall Street termine en forte baisse
A ne pas manquer International
site nucléaire Natanz
Pourquoi les sites nucléaires iraniens sont-ils quasiment invulnérables ?
A ne pas manquer Chroniques Idées
Le PIB annuel mondial pourrait augmenter de plus de 20 %, si les femmes tenaient la même place que les hommes sur les marchés du travail.
La Tunisie 4e dans la région MENA mais 123e mondiale pour l’égalité hommes-femmes
A la une Nation Société
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Hypocrisie financière…quand tu nous tiens !
Analyses

Hypocrisie financière…quand tu nous tiens !

Ezzeddine Saidane
2020/11/06 at 1:51 PM
par Ezzeddine Saidane 7 Min Lecture
Partager
finance Hypocrisie financière
Partager

Loi de finances complémentaire 2020: il paraît que nous nous orientons vers un début de solution. Tant mieux. Mais honnêtement de quelle solution il s’agit ?

Il faut préciser tout d’abord que pour les 11 milliards de Dinars que demande le Gouvernement dans le cadre de cette loi de finance complémentaire, il s’agit de fonds qui ont déjà été dépensés (ce qui est prévu d’être payé aux entreprises publiques au titre de la Caisse de compensation) ou qui doivent être impérativement dépensés (salaires de la fonction publique notamment).

Contents
Loi de finances complémentaire 2020: il paraît que nous nous orientons vers un début de solution. Tant mieux. Mais honnêtement de quelle solution il s’agit ?Les chiffres étaient fauxDébut de solutionL’heure est graveLa finance se porte mal

Que peut donc faire le Gouvernement en deux mois. Rien, ou presque. Qu’est-ce qui peut donc être reporté ? Rien. Ou presque. À moins que l’on veuille pousser le Gouvernement à réduire maintenant, ou à ne pas payer les salaires de la fonction publique.

Les chiffres étaient faux

Si l’on considère que les salaires de la fonction publique doivent impérativement être payés, et à temps, la seule « dépense » que peut reporter le Gouvernement, totalement ou partiellement, concerne les montants dus aux entreprises publiques au titre de la compensation.

Il faut préciser ici que ces montants étaient bien budgétisés, mais ils n’ont pas été décaissés rien que pour nous montrer en 2018 et 2019 que le Gouvernement était en train d’oeuvrer à améliorer la situation des finances publiques et de l’économie en général.

C’était faux. Nos chiffres « officiels » relatifs au déficit budgétaire et à la dette publique étaient faux. Ils étaient intentionnellement faussés. Et la Banque Centrale le savait. Elle le savait mieux que quiconque pour la bonne et simple raison que les montants non décaissés se retrouvaient au débit des comptes de ces mêmes entreprises publiques auprès des banques tunisiennes, et notamment les banques publiques. Les vases étaient et sont toujours communicants. On le savait tous, sauf ceux qui voulaient se voiler la face. Et ils sont nombreux ces jours-ci.

Début de solution

Le « début de solution » consiste donc à pousser le gouvernement à réduire les montants à décaisser en faveur des entreprises publiques. Montants qui leurs reviennent de plein droit. Cette solution va aboutir à trois choses:

  • Les chiffres vont continuer à être maquillés, comme en 2018 et 2019;
  • Le déficit budgétaire annoncé à 13,4% (niveau scandaleux sans doute) va être ramené à 7 ou 8% artificiellement, oui artificiellement;
  • Le Gouvernement va se trouver piégé très rapidement en ce sens que le budget de 2021 a été construit sur la base du budget complémentaire de 2020. Si le budget complémentaire va subir une réduction des décaissements (je préfère ne pas les appeler dépenses), il va falloir retrouver l’équivalent de ces mêmes réductions comme augmentations des décaissements au titre de 2021.

Quel est donc l’intérêt de tout ce remue-ménage ? Rien, pour le pays en tout cas. Nous sommes en plein dans l’hypocrisie financière.

Si la Tunisie vit une telle situation difficile aujourd’hui, c’est bien parce que ceux qui ont été aux commandes, c’est à dire les Pouvoirs publics, Banque Centrale comprise, ont très mal géré les affaires du pays.

Ils devraient être solidaires aujourd’hui à trouver des solutions et à aider le pays à s’en sortir, plutôt que de jouer les champions et enfoncer le pays dans une crise encore plus grave.

L’heure est grave

Depuis 2011 le rythme des dépenses publiques était largement au-dessus des moyens du pays. Tous les indicateurs du pays, et notamment de la dette publique, se détérioraient à vue d’oeil. Les programmes avec le FMI se sont tous soldés par un échec.

Il faut noter que le Gouverneur de la Banque Centrale a toujours cosigné avec le Chef du Gouvernement ou le Ministre des Finances les lettres d’engagement vis-a-vis du FMI. Nous savons tous que la Tunisie n’a pas honoré les engagements pris vis-a-vis du FMI. Et donc de l’ensemble des institutions financières qui ont contribué au financement de la Tunisie.

Autre élément important: les statuts de la Banque Centrale stipulent clairement que la Banque Centrale est le conseiller financier du Gouvernement. Donc si la Tunisie se porte si mal aujourd’hui c’est parce que la Banque Centrale a failli à son obligation et n’a pas conseillé le Gouvernement. Ou plus grave encore que la Banque Centrale a été d’un si mauvais conseil.

La finance se porte mal

Nous entendons des voix nous dire aussi que la Banque Centrale peut « aider » mais qu’elle ne peut pas tout financer. Aider qui, aider qui à faire quoi ? Est-ce qu’il s’agit d’aide ici ? Avons-nous réellement compris les enjeux?

L’heure est grave, les intérêts du pays, la dignité du pays, la souveraineté du pays sont aujourd’hui dans la balance. Il ne s’agit pas de quitter le bateau parce qu’il est en train de sombrer. Non il faut s’atteler ensemble, solidairement, et de manière aussi responsable que digne, à redresser la barre du pays.

Le FMI a toujours proposé à ce que les augmentations de salaires en Tunisie soient liées au taux de croissance économique effectif réalisé. Pourquoi ne pas lier les dépenses publiques à l’évolution des moyens du pays, et donc au taux de croissance économique réalisé ?

Quelles que soient les solutions envisagées, il est indispensable d’arrêter cette hérésie, cette hypocrisie financière destructrice.

Le pays peut encore être sauvé, malgré tous les dégâts. Les solutions existent. Elles ont été proposées à maintes reprises. Il faut s’y mettre et laisser de côté ce dialogue de sourds par médias interposés.

Articles en relation

Le Maroc dans le top 5 des puissances économiques d’Afrique (FMI)

La BM prévoit une croissance de 1,9 % en 2025 pour la Tunisie

Tunisie – Excédent budgétaire fin mars 2025 : du provisoire qui ne durera pas

Zone euro : croissance marginale de l’activité économique 

La Tunisie va-t-elle « réintégrer » la liste grise du GAFI?

MARQUÉE: BCT, Budget, croissance, Entreprises Publiques, FMI
Ezzeddine Saidane 6 novembre 2020
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Coronavirus Covid-19 : Un décès et 29 contaminations
Article suivant Deux nouveaux hôpitaux de campagne seront installés pour la prise en charge des patients Covid-19
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?