La situation actuelle dans le pays est “difficile”, considérait, jeudi, le ministre des Finances, Nizar Yaïch. Tout en ajoutant que “l’heure n’est pas aux tractations partisanes; mais à l’union face à l’épidémie de Covid-19.”
Nizar Yaïch a également estimé qu’on “devra mener une guerre contre la propagation du nouveau coronavirus. Il appelle également à revoir les méthodes de travail. Et ce, pour surmonter les problématiques des finances publiques. Le ministre a déclaré cette position, en réponse aux questions des députés, lors d’une séance plénière à l’ARP. En effet, l’Assemblée consacrait cette plénière à la situation sanitaire dans le pays.
Par ailleurs, il considère que la réforme globale de l’économie est une priorité. Cette priorité se fait dans le cadre du “respect des principes de la démocratie”.
Selon Yaïch, “il est hors de question de retarder le remboursement des dettes du pays”. Le choix de s’engager dans cette option serait risqué, a-t-il encore expliqué. D’ailleurs, il estime qu’il n’existe aucune autre alternative.
Il a aussi rappelé que le gouvernement a pris plusieurs mesures. Afin de limiter rapidement la propagation du nouveau coronavirus. Et atténuer ses répercussions sur le plan sanitaire et économique. A cet effet, il recommande “de faciliter la mise en place” des 20 mesures gouvernementales.
Soutenir le secteur privé
Car, le ministre estime que le gouvernement doit soutenir le secteur privé. Tout en faisant le point sur un secteur qui constitue “un moteur de la croissance économique”. De même, il a fait état du rôle grandissant de ce secteur, face à un secteur public en difficulté.
Ainsi, le gouvernement appelle le secteur privé à préserver les emplois. Et de réitérer l’engagement des autorités à le soutenir. L’objectif étant de trouver une issue à la situation actuelle.
S’agissant des contributions au Fonds 1818 destiné à la lutte contre la propagation du Corvid-19, Yaïch a estimé que “les 25 millions de dinars alloués demeurent “insuffisants”. Il a invité les citoyens à faire preuve de davantage de solidarité.
En cette période de crise sanitaire, le secteur de la microfinance a décidé le report de paiement des échéances des crédits au profit de 450 mille clients, a encore indiqué le ministre. Afin de bénéficier de ce délai de grâce, le ministre a rappelé que les clients sont appelés à contacter les institutions auprès desquelles ils contracté leurs crédits.
Avec TAP