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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Pourquoi AKDITAL a-t-elle choisi la Tunisie ? 
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Pourquoi AKDITAL a-t-elle choisi la Tunisie ? 

Bassem ENNAIFAR
2025/12/25 at 3:57 PM
par Bassem ENNAIFAR 6 Min Lecture
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AKDITAL
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Le groupe marocain de santé AKDITAL a signé un protocole d’accord pour acquérir la totalité du capital du groupe hospitalier tunisien, Taoufik Hospitals Group (THG). La transaction, qui représente un montant de 90 millions de dollars, constitue la première implantation d’AKDITAL en Afrique du Nord en dehors du Maroc.

 

Contents
Le groupe marocain de santé AKDITAL a signé un protocole d’accord pour acquérir la totalité du capital du groupe hospitalier tunisien, Taoufik Hospitals Group (THG). La transaction, qui représente un montant de 90 millions de dollars, constitue la première implantation d’AKDITAL en Afrique du Nord en dehors du Maroc.Un marché à fort potentielLire aussi — AKDITAL acquiert Taoufik Hospitals Group pour 90 millions de dollarsUne dose politique Une opportunité pour la Tunisie

Pourquoi ce choix de la Tunisie pour investir dans ce secteur vital ? L’analyse de cette acquisition d’AKDITAL révèle une démarche qui dépasse les aspects purement financiers.

 

Un marché à fort potentiel

Le Maroc perçoit la Tunisie en tant que marché porteur et complémentaire, y compris dans le secteur de la santé. Notre écosystème de santé est doté d’un capital humain qualifié, aussi bien en médecins qu’en personnel paramédical, mais dont l’infrastructure publique souffre de sous-investissement chronique et d’une gestion souvent complexe. Cette réalité crée une fenêtre d’opportunité pour des investissements dans des cliniques privées de moyenne et haute gamme, notamment dans des spécialités à forte valeur ajoutée là où la demande dépasse l’offre publique.

 

Lire aussi — AKDITAL acquiert Taoufik Hospitals Group pour 90 millions de dollars

 

Parallèlement, le savoir-faire marocain en matière de gestion d’infrastructures hospitalières, développé via des partenariats public-privé comme ceux des Centres Hospitaliers Universitaires de Rabat ou Marrakech, est un produit exportable que des consortiums marocains proposent pour moderniser la gestion d’établissements tunisiens, améliorant leur efficacité et leur rentabilité.

 

Une dose politique 

D’un point de vue géostratégique, l’investissement dans la santé tunisienne s’inscrit dans une volonté plus large du Maroc d’affirmer son leadership et son rôle de hub régional, notamment face à d’autres puissances présentes dans cet espace. Le Royaume chérifien ne considère pas la Tunisie comme un simple marché, mais comme un maillon essentiel dans une chaîne de valeur sanitaire maghrébine qu’il aspire à structurer. En s’implantant solidement en Tunisie, le Maroc renforce sa position face à des concurrents directs comme la Turquie ou les pays du Golfe qui investissent massivement dans la santé en Afrique.

 

L’objectif sous-jacent est de créer une forme d’interdépendance économique positive et de faire du modèle marocain de santé, qui est un mélange de public, de privé et de digitalisation, une référence dans la région. Cette approche sert également un objectif de soft power : en contribuant à améliorer l’accès aux soins en Tunisie, le Maroc renforce son image de partenaire solidaire et fiable Ce qui a des retombées politiques et diplomatiques positives dans un contexte régional parfois marqué par des tensions.

 

Une opportunité pour la Tunisie

La dimension de coopération Sud-Sud est également présente. La pandémie de COVID-19 a brutalement exposé la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement médicales et la dépendance des pays du Maghreb vis-à-vis des fournisseurs extérieurs. Cet événement a catalysé une prise de conscience quant à la nécessité de construire une autonomie stratégique régionale dans le domaine de la santé.

 

Le Maroc, qui a développé une plateforme nationale de production de vaccins et renforcé ses capacités en dispositifs médicaux, voit dans une collaboration avec la Tunisie un moyen de mutualiser les compétences, les capacités de production et les réseaux de distribution.

 

AKDITAL cherche à concrétiser une telle intégration, en passant par la création d’un pool régional d’achat de médicaments pour négocier de meilleurs prix et le développement de projets de recherche conjoints sur les maladies endémiques. Pour la Tunisie, dont le système public est financièrement asphyxié, un tel partenariat pourrait offrir des solutions alternatives pour améliorer l’accès à des technologies de diagnostic à des coûts maîtrisés, sans dépendre exclusivement de l’aide ou des importations en devises fortes.

 

Défis de taille

Cependant, cette stratégie ambitieuse se heurte à des défis et des sensibilités politiques notables qui en conditionnent le succès. En Tunisie, le secteur de la santé reste perçu comme un pilier de la souveraineté nationale et un droit fondamental garanti par l’État. Toute forme de privatisation, a fortiori portée par des capitaux étrangers, peut susciter des résistances au sein de la société civile, des syndicats puissants du secteur médical, et d’une partie de la classe politique, qui y verrait une forme de démantèlement d’un service public déjà fragile.

 

Par ailleurs, le Maroc doit composer avec la présence d’autres acteurs, notamment l’Algérie qui pourrait voir d’un mauvais œil une expansion économique marocaine perçue comme trop forte dans son voisinage oriental. Le vrai challenge est donc de transformer cette opportunité économique en un partenariat stratégique équilibré, perçu comme mutuellement bénéfique et contribuant à la résilience sanitaire de toute la région face aux crises futures.

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MARQUÉE: AKDITAL, cliniques, Maroc, Santé, Taoufik Hospitals Group, THG
Bassem ENNAIFAR 25 décembre 2025
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