En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Climat : l’agriculture africaine a perdu 611 milliards de dollars entre 1991 et 2023
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
BFT
Banque Franco-tunisienne ( BFT) : avis de vente de biens immeubles
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Virage monétaire mondial
Virage monétaire mondial et recomposition financière
A la une Analyses Idées
LTDH
Dans son rapport 2025, la LTDH appelle à l’abrogation du décret-loi 54
A ne pas manquer Nation Politique
Nouvelles sanctions américaines contre six pétroliers transportant du pétrole vénézuélien
Non classé
obligations spéciales
La Chine émettra des obligations spéciales à long terme en 2026
A ne pas manquer International
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Environnement > Climat : l’agriculture africaine a perdu 611 milliards de dollars entre 1991 et 2023
A ne pas manquerAfriqueEconomieEnvironnement

Climat : l’agriculture africaine a perdu 611 milliards de dollars entre 1991 et 2023

L'Economiste Maghrébin
2025/11/19 at 12:27 PM
par L'Economiste Maghrébin 6 Min Lecture
Partager
Pertes agricoles africaines
Partager

L’Afrique a accusé 611 milliards de dollars de pertes agricoles entre 1991 et 2023. Et ce, en raison des catastrophes naturelles et des aléas climatiques. Ce chiffre a un grand impact sur la sécurité alimentaire du continent. Etant donné que l’agriculture y représente la principale source d’emplois et d’activités économiques. C’est ce qu’il ressort d’un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Intitulé « L’Impact des catastrophes sur l’agriculture et la sécurité alimentaire 2025 – Des solutions numériques pour réduire les risques et les impacts », ledit rapport indique que l’Afrique accuse ainsi l’impact économique relatif le plus marqué, avec des pertes équivalant à 7,4 % de son PIB agricole. Ce qui témoigne des effets dévastateurs subis par les économies africaines.

Contents
L’Afrique a accusé 611 milliards de dollars de pertes agricoles entre 1991 et 2023. Et ce, en raison des catastrophes naturelles et des aléas climatiques. Ce chiffre a un grand impact sur la sécurité alimentaire du continent. Etant donné que l’agriculture y représente la principale source d’emplois et d’activités économiques. C’est ce qu’il ressort d’un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).3 260 milliards de dollars de pertes agricoles à l’échelle mondiale

Au niveau sous-régional, l’Afrique occidentale apparaît comme la sous-région la plus vulnérable avec 13,4 % de pertes du PIB agricole. Un chiffre qui représente un fardeau économique extrêmement lourd. Il reflète l’exposition aiguë de la sous-région aux catastrophes liées au climat et sa capacité d’adaptation limitée.

L’Afrique australe suit, très loin, avec 7,6 % de pertes du PIB agricole. Tandis que l’Afrique de l’Est subit 5,8 % de pertes, confirmant ainsi une vulnérabilité accrue à travers le continent africain.

Cette tendance continentale reflète des défis communs, liés notamment à :

  • La forte dépendance à l’égard de l’agriculture pour l’emploi et la stabilité économique;
  • La dépendance généralisée à l’égard des systèmes agricoles pluviaux;
  • Et aux ressources financières insuffisantes pour réduire les risques de catastrophe et instaurer des mesures d’adaptation au changement climatique.

3 260 milliards de dollars de pertes agricoles à l’échelle mondiale

La même source relève que sur une période de 33 ans (1991-2023), les catastrophes ont infligé au secteur agricole des pertes estimées à 3 260 milliards de dollars américains. Soit 99 milliards de dollars par an en moyenne. Les cultures céréalières ont payé le plus lourd tribut, avec 4,6 milliards de tonnes de pertes, suivies par les fruits et légumes (2,8 milliards de tonnes). Tandis que la viande et les produits laitiers perdent 900 millions de tonnes.

L’analyse régionale montre que l’Asie accuse les plus lourdes pertes, à savoir 47 % du total mondial (1 530 milliards de dollars). Ce qui peut s’expliquer par son secteur agricole très vaste, sa population rurale nombreuse et sa vulnérabilité accrue aux catastrophes d’origine climatique. Viennent ensuite l’Amérique, avec 22 % du total (713 milliards de dollars), puis l’Afrique avec 19% (611 milliards de dollars).

Les pertes de production dues aux catastrophes correspondent à une réduction des disponibilités énergétiques de 320 kcal par personne et par jour au niveau mondial. On déplore des pertes de fer équivalentes à 60 % des besoins pour les hommes. Ainsi que de graves déficits en vitamines et minéraux essentiels qui tendent à affecter les populations vulnérables de manière disproportionnée. Selon les estimations, les vagues de chaleur marines ont causé à elles seules 6,6 milliards de dollars de pertes dans le secteur de la pêche (1985-2022).

Au niveau mondial, 15 % des pêcheries ont été touchées et les pertes de production ont dépassé 5,6 millions de tonnes. Ce qui témoigne de l’impact considérable – mais en grande partie non quantifié – de ces catastrophes sur les systèmes alimentaires aquatiques. Pourtant, la pêche et l’aquaculture restent largement passées sous silence dans les évaluations des catastrophes. Alors qu’elles assurent la subsistance de 500 millions de personnes.

L’impact des catastrophes sur l’agriculture ne se limite pas aux pertes de production immédiates. Mais il englobe également les dommages causés aux infrastructures, les perturbations des marchés, les défaillances des systèmes financiers et la dégradation des services éco-systémiques, qui peuvent persister pendant plusieurs années après l’événement initial.

La FAO estime donc qu’il est nécessaire de développer les outils d’évaluation existants afin de saisir systématiquement les effets directs et indirects. Tout en prenant en considération les valeurs non économiques, les effets différenciés sur les groupes vulnérables, les atteintes à la biodiversité et les perturbations à long terme des écosystèmes.

Par ailleurs, les technologies et les outils numériques révolutionnent le suivi des risques dans l’agriculture. Les plateformes numériques interopérables transforment les données brutes sur le climat, les sols, les variables socioéconomiques et les aléas en informations exploitables.

Des analyses avancées alimentées par l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique permettent désormais d’obtenir en temps réel des informations hyperlocales et intégrées sur les risques, qui sont facilement exploitables.

Articles en relation

États-Unis–Afrique : un pas décisif vers la reconduction de l’Agoa

Gafsa & Kairouan – La Tunisie et la FAO enclenchent un nouveau modèle de gouvernance durable de l’eau

Cérémonie du Hackathon « Zéro Gachi Challenge »

Mohamed Ali Nafti : « La Tunisie, un pilier de la paix et d’égalité des femmes en Afrique »

Tunisie – Union africaine : Liberata Mulamula en visite à Tunis

MARQUÉE: Afrique, Changements climatiques, Climat, FAO, pertes agricoles
L'Economiste Maghrébin 19 novembre 2025
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Moody's Monde sous pression : Moody’s pointe une croissance fragile et une bulle IA menaçante
Article suivant pétrole Repli du pétrole après l’augmentation des stocks américains
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?