En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Stationnement à Tunis : un système sous tension et des pratiques contestées
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Trésor
Tunisie : La circulation fiduciaire dépasse les 26 milliards de dinars
A ne pas manquer Conjoncture Economie
ARP
Impôt sur la fortune : rebondissement et adoption après un premier rejet
A ne pas manquer Nation Politique
plateforme de notation
Grands engagements financiers : une nouvelle plateforme de notation entre en action en Tunisie
A ne pas manquer Economie Finance
Jeunesse
Kaïs Saïed : la jeunesse tunisienne est prête à porter l’avenir du pays
A ne pas manquer Nation Politique
La Banque mondiale alerte sur la dette des pays en développement
A ne pas manquer Analyses Idées
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Entreprise > Sciences et technologies > Stationnement à Tunis : un système sous tension et des pratiques contestées
A ne pas manquerEntrepriseSciences et technologies

Stationnement à Tunis : un système sous tension et des pratiques contestées

Hamza Marzouk
2025/10/15 at 1:20 PM
par Hamza Marzouk 4 Min Lecture
Partager
Partager

À Tunis, le stationnement demeure une source quotidienne de frustration pour les automobilistes. Entre sabots, remorquages et procédures floues, la gestion du stationnement soulève de nombreuses interrogations. Selon les révélations du chroniqueur Moez Ben Othmane, invité de la Radio Nationale récemment, une large partie des opérations de remorquage effectuées dans la capitale ne respecterait pas la législation en vigueur.

D’après M. Ben Othmane, près de 80 % des remorquages réalisés dans la ville se feraient sans la présence d’un officier de police judiciaire, pourtant obligatoire pour valider toute intervention. Ce manquement concernerait particulièrement les zones centrales, comme Bab Bhar, où près de 70 % des opérations échapperaient à toute supervision officielle.

Contents
À Tunis, le stationnement demeure une source quotidienne de frustration pour les automobilistes. Entre sabots, remorquages et procédures floues, la gestion du stationnement soulève de nombreuses interrogations. Selon les révélations du chroniqueur Moez Ben Othmane, invité de la Radio Nationale récemment, une large partie des opérations de remorquage effectuées dans la capitale ne respecterait pas la législation en vigueur.Un partenariat public-privé décriéSignalisation insuffisante et matériel vétuste

Ces interventions sont majoritairement assurées par des entreprises privées mandatées par la Municipalité de Tunis. Mais leurs agents, souvent non assermentés, ne disposeraient d’aucune habilitation légale pour procéder à la pose de sabots ou à l’enlèvement de véhicules. L’absence de contrôle municipal favoriserait, selon le chroniqueur, la multiplication d’abus. « Certains contrôleurs pointent le matin avant de partir travailler ailleurs. Tandis que des employés privés poursuivent les opérations sans encadrement », a-t-il dénoncé.

Un partenariat public-privé décrié

Depuis plus de vingt ans, la gestion du remorquage et du sabottage relève d’un contrat entre la municipalité et plusieurs sociétés privées. Moez Ben Othmane remet en question les termes de cet accord, qu’il estime défavorable à la collectivité. « Comment expliquer qu’une municipalité ne touche que 5 % du chiffre d’affaires généré par des sociétés opérant en son nom ? », s’est-il interrogé. Malgré un volume d’activité conséquent — 125 000 véhicules remorqués et 106 000 sabots posés chaque année — ces sociétés déclareraient peu ou pas de bénéfices. L’unique exercice bénéficiaire recensé remonte à 2015, année où un contrôleur municipal avait, selon lui, « travaillé avec rigueur ».

Le chroniqueur évoque également des soupçons de corruption et affirme détenir des preuves documentées sur des pratiques irrégulières au sein du dispositif.

Signalisation insuffisante et matériel vétuste

Au plan réglementaire, la loi exige une signalisation claire indiquant la possibilité d’un enlèvement et la localisation de la fourrière. Or, cette signalisation est souvent absente et certains remorquages auraient lieu dans des zones où cette procédure est elle-même interdite.
Le parc de véhicules utilisé par certaines entreprises serait par ailleurs obsolète, plusieurs dépanneuses circulant depuis trois décennies sans contrôle technique.

Le tarif actuel de 70 dinars pour récupérer un véhicule en fourrière est jugé excessif par Moez Ben Othmane, qui souligne l’absence de transparence sur la responsabilité en cas de dommages. Il affirme en outre que plusieurs sociétés n’ont pas publié leurs bilans financiers des trois dernières années, en infraction avec leurs obligations légales. Cette opacité renforcerait, selon lui, l’idée d’un système entretenu par des intérêts particuliers.

Face à ces constats, le chroniqueur appelle à une refonte complète du dispositif de stationnement dans la capitale. Il plaide pour un audit des contrats, une reprise en main par la municipalité et l’introduction de solutions numériques pour améliorer la transparence et la gestion des flux de véhicules.
Parmi ses propositions figure une réduction du tarif de récupération à 20 dinars, mesure qui, selon lui, pourrait à la fois soulager les citoyens et rendre le système plus efficace.

« Il est temps que la municipalité reprenne le contrôle de ses prérogatives », a conclu Moez Ben Othmane. Tout en estimant que le stationnement à Tunis ne doit plus être « une source d’injustice, ni un terrain d’irrégularités ».

Articles en relation

Corruption, cocaïne et terreur : la Belgique à l’épreuve d’un État parallèle

Mohamed Trabelsi condamné à six ans de prison pour corruption

Nouveau mandat de dépôt contre l’homme d’affaires Maher Chaâbane

Tourmente monétaire : Milei tente de sauver le peso argentin

Cessation du service de remorquage: Générale Assistance rassure ses clients

MARQUÉE: corruption, fourrière, Municipalité de Tunis, remorquage, Stationnement
Hamza Marzouk 15 octobre 2025
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Impôts Le 16 octobre 2025 est le dernier délai de dépôt de la déclaration mensuelle et trimestrielle d’impôt
Article suivant Nafaâ Laribi Nafaâ Laribi: « La majorité silencieuse devrait briser son mutisme »
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?