Un raz-de-marée de contestations politiques et populaires secoue l’Italie en raison du refus de la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, de reconnaître l’État de Palestine, contrairement à de nombreux pays européens comme l’Espagne et la France. Cette dernière se trouve sérieusement contestée et fragilisée. C’est ce qu’estime l’analyste politique et ancien ambassadeur, Elyes Kasri, via son post FB.
Il estime que sa position moins belliqueuse sur l’Ukraine inquiète également Washington et Moscou. Tandis que Jérusalem redoute le revers que représenterait une reconnaissance italienne. Cette situation pourrait aussi troubler à Tunis les partisans politiques de la lignée de Benito Mussolini.
Voici le post complet d’Elyes Kasri :
« Alors qu’un raz de marée de contestation politique et populaire secoue l’Italie en raison de l’opposition de la présidente du conseil à toute reconnaissance de l’Etat de Palestine comme l’ont fait de nombreux pays européens et notamment les voisins espagnols et français, Giorgia Meloni se trouve sérieusement contestée et fragilisée malgré ses quelques performances économiques et migratoires.
La vague de contestation de Meloni semble causer des soucis à Washington et à Moscou en raison de sa position moins belliqueuse que ses collègues européens au sujet de l’Ukraine, de même qu’à Jerusalem occupée en raison du revers que représenterait la reconnaissance de l’état de Palestine par un gouvernement italien porte drapeau de cette extrême droite européenne qui a été travaillée au corps par le sionisme international pour en faire le fer de lance contre le « radicalisme islamiste, ennemi juré de la civilisation judéo-chrétienne ».
Certains à Tunis qui ont misé sur la descendante politique du fasciste Benito Mussolini doivent avoir des nuits blanches ».