Le 3 août 2025 marque un an depuis le dépôt officiel de la candidature d’Abir Moussi à l’élection présidentielle d’octobre 2024. C’est ce qu’a révélé le comité de défense d’Abir Moussi dans une lettre adressée à l’opinion publique.
La lettre mentionne que malgré les nombreuses entraves, exclusions et falsifications, notamment la suppression illégale de son nom de la liste des candidats, l’instance supérieure indépendante pour les élections n’a toujours pas pris de décision de rejet officielle, refusant de corriger ses erreurs même après des décisions de justice.
Tout en ajoutant: « Depuis un an, elle subit un traitement d’oppression et de répression politique. La présidente du PDL dénonce en particulier l’interdiction répétée — pour la quatrième fois en douze mois — des visites directes de ses filles, malgré des autorisations judiciaires claires. Plus grave, l’administration pénitentiaire ignore ouvertement les décisions de justice, sans fournir de motifs légaux, ce qui risque selon elle d’aboutir à un refus généralisé d’exécution des décisions judiciaires.
Sur le plan personnel, Abir Moussi affirme que l’État utilise son pouvoir pour la harceler psychologiquement et moralement. Elle explique ne pas céder face à ces pressions, malgré la douleur provoquée par l’injustice faite à ses enfants. Elle témoigne de la maturité et de la patience remarquables de ses filles, malgré cette situation difficile. »
En prévision de la Journée nationale de la femme, elle annonce une grève de la faim symbolique d’une semaine, à partir du 5 août 2025, pour défendre les droits des femmes tunisiennes et soutenir les prisonnières d’opinion. « Elle appelle tous les Tunisiennes et Tunisiens à s’élever contre la violence et les violences politiques qui frappent particulièrement les femmes engagées dans la société civile. »