La filiale parisienne de Kumulus Water, la startup WaterTech tunisienne qui transforme l’air en eau potable, a levé avec succès 3,1 millions d’euros en phase d’amorçage.
Il s’agit d’un investissement stratégique qui marque une étape majeure dans la mission de Kumulus : fournir une eau potable décentralisée et durable aux régions confrontées à des pénuries ou dépourvues d’infrastructures fiables, explique la jeune pousse dans un communiqué.
Les fonds seront utilisés pour :
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Accélérer le développement des Kumulus Boks, une nouvelle gamme de générateurs d’eau atmosphérique haute capacité destinés aux usages industriels et communautaires ;
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Renforcer la présence de Kumulus en France, en Espagne et en Tunisie ;
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Soutenir l’expansion en Arabie saoudite, un marché clé où les solutions durables de gestion de l’eau sont indispensables.
« Nous sommes profondément reconnaissants envers nos investisseurs, actuels et nouveaux, pour leur confiance et leur soutien continu », a déclaré Iheb Triki, PDG et cofondateur de Kumulus. Il a également souligné la fierté de l’entreprise d’accueillir Spadel, l’un des leaders européens de l’eau en bouteille, comme partenaire stratégique. « Leur engagement à long terme en faveur du développement durable et de l’innovation reflète parfaitement nos valeurs. Leur adhésion témoigne de leur confiance dans notre technologie et notre vision », a-t-il ajouté.
Clément Yvorra, responsable du développement commercial mondial chez Spadel, a pour sa part affirmé que le groupe était convaincu que « le monde a besoin de solutions complémentaires pour relever le défi croissant de la pénurie d’eau potable ». « Ce qui nous a séduits, c’est la capacité de Kumulus à produire une eau locale, sans emballage ni transport, proposant ainsi une alternative véritablement durable », a-t-il précisé.
Fondée par de jeunes talents tunisiens issus des hautes technologies, Kumulus Water conçoit des générateurs d’eau atmosphérique (GEA) capables de produire une eau propre et saine à partir de l’air. Fonctionnant hors réseau et sans infrastructure lourde, ces machines équipent déjà des écoles, des hôtels et des collectivités en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.
Avec TAP