Abir Moussi, détenue à la prison, indique que sa peine de 16 mois a officiellement pris fin le 26 mai 2025. Cependant, l’administration pénitentiaire refuse de lui délivrer un document officiel attestant cette libération. Elle demeure en détention sur la base de deux mandats d’incarcération dont la validité est expirée depuis plusieurs mois, sans qu’aucun nouveau mandat légal ne justifie sa détention.
L’administration a précisé qu’elle ne procédera pas à sa libération tant qu’elle n’aura pas reçu d’instructions, ce qui soulève des questions quant à l’application des dispositions du Code de procédure pénale tunisien. Cette situation illustre, selon Mme Moussi, une évolution du système carcéral vers une forme de détention prolongée sans fondement légal clair, sous l’influence possible de décisions administratives ou politiques.
Elle souligne également le risque que les garanties constitutionnelles et internationales relatives aux droits fondamentaux soient perçues comme non contraignantes, appelant à une réflexion sur le respect des droits humains dans ce contexte.
Abir Moussi : peine terminée, détention contestée

Laissez un commentaire