La Tunisie s’est déclarée prête à servir de médiateur pour un dialogue entre les différentes factions libyennes, sous l’égide des Nations Unies, afin de trouver une solution politique à la crise en Libye. Dans un communiqué publié le 16 mai 2025 , le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde préoccupation » face à l’aggravation de la situation sécuritaire à Tripoli, mettant en garde contre ses conséquences sur la stabilité régionale.
Le gouvernement tunisien a exhorté toutes les parties libyennes à « cesser immédiatement l’escalade » et à renoncer à la violence, privilégiant le dialogue comme « seule voie » pour résoudre les différends. Il a également insisté sur la nécessité de préserver l’unité et la souveraineté de la Libye, tout en garantissant les intérêts de tous les Libyens « sans exclusion ».
Un processus sous l’égide de l’ONU
La Tunisie a réaffirmé son soutien à un processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, visant à organiser des élections et à établir des institutions étatiques stables. Elle a souligné que toute solution devait émaner « de la volonté des Libyens eux-mêmes, sans ingérence extérieure ».
Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes en Libye, où les affrontements entre milices et groupes armés menacent de faire dérailler le fragile processus de transition. La communauté internationale suit de près les développements, craignant une nouvelle escalade des violences.