L’entité sioniste a annoncé, lundi 5 mai 2025, son intention d’étendre sa guerre d’extermination contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, qui conduira cette fois au contrôle par l’occupation de tout le territoire sinistré et au déplacement de la plupart de ses habitants, selon des déclarations de responsables du gouvernement israélien.
Cela survient dans un contexte de massacres qui ont coûté la vie, lundi 5 mai, à plus de 51 Palestiniens et en ont blessé de nombreux autres, selon des sources médicales confirmées à Al Jazeera.
L’annonce israélienne intervient alors que la bande de Gaza est soumise à une famine systématique de la part de l’occupation depuis le 2 mars dernier, empêchant l’entrée de tout type d’aide alimentaire, humanitaire et médicale.
« Nous entrons dans une phase plus intense de combats à Gaza qui comprendra une vaste offensive et l’évacuation de la plupart des habitants de la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole militaire israélien, Avi Deveren.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que le cabinet de sécurité, lors d’une longue réunion dimanche 4 courant, avait approuvé la détermination d’Israël à occuper l’enclave assiégée. « La recommandation du chef d’état-major est de vaincre le Hamas, et il pense que cela contribuera à garantir la libération des otages, et je suis d’accord avec lui sur ce point ».
Et d’ajouter : « Il existe un plan pour évacuer la population de la bande de Gaza ». L’objectif est de « les protéger », sans donner plus de détails. « Nous avons beaucoup parlé de cette question et nous n’entrerons pas dans les détails maintenant », a-t-il ajouté.
Un responsable israélien de la défense a déclaré que l’attaque n’aurait lieu qu’après la fin de la visite du président américain Donald Trump au Moyen-Orient la semaine prochaine (du 13 au 16 mai 2025).
La radio publique israélienne (Kan Radio) a cité des sources bien informées indiquant que le nouveau plan est progressif et pourrait prendre des mois. Et que les forces se concentreront initialement sur une zone de la bande de Gaza.
Israël contrôle déjà près d’un tiers de Gaza et a déplacé des habitants et construit des tours de guet et des postes d’observation sur des terres libérées que l’armée a décrites comme des zones de sécurité, mais il fera beaucoup plus dans le cadre du nouveau plan.
Le chef du Hamas, Mahmoud Mardawi, a rejeté ce qu’il a décrit comme de la pression et du chantage. Il a déclaré que le mouvement n’accepterait qu’un accord global comprenant un cessez-le-feu complet, un retrait total de Gaza, la reconstruction de la bande de Gaza et la libération des prisonniers et des détenus des deux côtés.