Les familles des migrants disparus en mer à bord d’une embarcation de migration irrégulière en mai 2024 ont tenu vendredi une conférence de presse au cours de laquelle, ils ont appelé les autorités tunisiennes à réagir pour connaitre la vérité et le sort de leurs enfants.
La membre de la société civile Meriem Halfaoui qui est une proche d’un migrant disparu a souligné que la disparition de cette embarcation, le 4 mai 2024, demeure un mystère à résoudre car les téléphones portables de plusieurs personnes disparues qui étaient à bord de cette embarcation sont toujours en état de fonctionnement.
Elle a précisé que les pages sur les réseaux sociaux de ces personnes sont accessibles, appelant les autorités à faire la lumière sur ce dossier.
Halfaoui a accusé une personne dénommée « Kaddour » d’avoir aidé et encouragé la migration irrégulière des jeunes dans la banlieue de la capitale, revendiquant son arrestation ainsi que tous les intermédiaires de la migration irrégulière.
Elle a exprimé ses craintes de voir les migrants disparus exploités par des réseaux de traite de personnes ou de trafic d’organes, ajoutant que les familles ont reçu des appels téléphoniques « suspects », dont quelques numéros de Lybie et de Tunisie pour réclamer une rançon pour chaque personne disparue.
Halfaoui a appelé les autorités tunisienne a coordonner avec la partie Libyenne pour connaitre la vérité et lutter contre ces réseaux criminels.
Les familles des disparus ayant participé à cette conférence de presse ont levé des banderoles réclamant la vérité sur les circonstances de la disparition de cette embarcation et la poursuite en justice des personnes impliquées dans cette affaire.
Avec TAP