Les accords de licence pour la cinquième génération (5G) imposent aux opérateurs de fournir une couverture au niveau des voies routières, nationales et régionales. C’est ce qu’a fait savoir la directrice générale des technologies de communication, Mahrezia Al-Aouni. Elle estime qu’il n’existe aucune étude montrant des répercussions néfastes des technologies de la 5G sur la santé.
Al-Aouni a ajouté, lors d’une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, que l’obligation d’assurer une couverture 5G du réseau routier s’explique par le nombre d’accidents de la route graves et la nécessité de communiquer pour signaler les points de ces incidents. Elle a également affirmé que le ministère a exigé plusieurs points techniques que les opérateurs doivent respecter, notamment pour garantir un débit minimum.
Evoquant la question des répercussions de cette technologie sur la santé, la responsable a souligné l’absence d’études à l’échelle mondiale concernant les effets néfastes qui montrent les risques des réseaux 5G sur la santé, alors que la 5G a été lancée il y a cinq ans. Il existe en Tunisie des organismes de contrôle sanitaire, relevant du ministère de la Santé, ainsi que des institutions dépendant du ministère des Technologies de communication pour réaliser les études nécessaires à ce sujet, a-t-elle signalé.
De plus, il existe une plateforme interactive pour surveiller les champs électromagnétiques, permettant de les surveiller et de les identifier, a encore soutenu la même source. La responsable a également insisté sur l’importance de la protection des données personnelles à travers l’utilisation de la technologie 5G, qui est garantie par les lois en vigueur, rappelant que le ministère veille à respecter toutes les lois tunisiennes relatives à la protection des données personnelles.
Avec TAP
