L’Algérie vient de signer un accord avec le géant américain de l’énergie, Chevron, pour évaluer les potentielles ressources pétrolières offshore en mer Méditerranée.
Le ministère algérien de l’Energie a annoncé dans un communiqué publié mercredi 22 janvier 2025 que le partenariat a été conclu entre l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (pétrole) et Chevron North Africa.
L’accord, qui s’étendra sur deux ans, prévoit « la réalisation d’une étude approfondie pour évaluer les ressources pétrolières de la région maritime algérienne ». Il pourrait « ouvrir la voie à de futurs projets d’exploration et de développement visant à valoriser les ressources nationales en hydrocarbures ».
Cela s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Agence pétrolière pour « attirer des investissements qualitatifs et renforcer les capacités techniques dans le domaine de l’exploration marine », selon ce qu’a déclaré son président, Mourad Belgham, dans le communiqué.
En 2018, la société publique d’hydrocarbures, Sonatrach, a signé deux accords avec le français TotalEnergies et l’italien Eni pour évaluer les réserves potentielles de pétrole offshore.
L’Algérie est le plus grand exportateur de gaz naturel d’Afrique et membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et son vaste désert contient la plupart de ses vastes réserves prouvées, s’élevant à environ 4 504 milliards de mètres cubes de gaz naturel et 12 200 millions de barils de pétrole brut.
Les revenus pétroliers représentent les trois cinquièmes des revenus de l’État destinés à soutenir l’essence, l’électricité, les services de santé et sociaux et les biens de base.
L’Algérie est un fournisseur vital de gaz pour l’Union européenne à travers deux gazoducs principaux : TransMed, qui s’étend vers l’Italie via la Tunisie, et MedGas vers l’Espagne.
Afin de réduire sa dépendance énergétique, l’Algérie s’efforce d’encourager l’activité commerciale, les investissements étrangers et l’agriculture, un secteur freiné par la désertification.