En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Zoom — Des évidences dans un contexte éclectique
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Ces débats vise à prévoir l'avenir des droits humains en se basant sur une approche multidimensionnelle combinant l'aspect universel et les spécificités régionales et nationales,  lit-on dans un communiqué publié, mercredi 9 juillet, par l'Institut.
Rencontres IADH : l’avenir des droits humains en question
A ne pas manquer Nation Société
L’ATB relance son offre « 100 Jours SAKAN » pour faciliter l’accès à la propriété
A ne pas manquer Business Entreprise
À cette occasion, le ministère invite les nouveaux bacheliers à y participer afin de s’informer sur les procédures d’orientation universitaire et de découvrir les différents parcours de formation proposés dans l’enseignement supérieur.
Orientation universitaire 2025 : Journées d’information à Tunis du 17 au 19 juillet
A ne pas manquer Education Nation
tarifs douaniers
Trump poursuit sa guerre commerciale mondiale
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Le Ghana lance sa première société minière 100 % locale
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Zoom — Des évidences dans un contexte éclectique
A la uneAnalysesIdées

Zoom — Des évidences dans un contexte éclectique

Tahar El Almi
2024/10/09 at 12:38 PM
par Tahar El Almi 8 Min Lecture
Partager
Tunisie
Partager

En ce début de second quinquennat, alors que la Tunisie traverse une crise économique profonde, il est opportun de rappeler certaines réalités inquiétantes. Tandis que les autorités politiques et monétaires se focalisent sur des signes de reprise, les fondamentaux économiques du pays dévoilent une situation préoccupante.

En 2024, la Tunisie enregistre un déficit budgétaire d’environ 7 % de son PIB, un niveau certes inférieur aux sommets atteints lors des crises européennes de la dernière décennie, mais tout de même significatif.

En 2023, le déficit était resté stable à 6,8 % du PIB, malgré une pression fiscale de 24,5 %. Cependant, certains indicateurs montrent que le déficit global pourrait fluctuer, avec des projections atteignant jusqu’à -7,9 % du PIB les années précédentes.

 

Sans réformes structurelles, l’économie peine à générer les richesses nécessaires pour sortir de cette situation, rendant difficile toute réduction du déficit à moyen terme.

 

Ce déficit s’explique principalement par des dépenses publiques élevées, un secteur privé affaibli et une croissance économique quasi inexistante. D’après certaines prévisions, l’économie tunisienne devrait croître de 2,4 % en 2024, après une hausse de seulement 0,6 % au premier semestre. Cependant, certains secteurs, comme l’industrie et la construction, continuent de reculer avec des baisses respectives de 5,0 % et 6,8 %.

Sans réformes structurelles, l’économie peine à générer les richesses nécessaires pour sortir de cette situation, rendant difficile toute réduction du déficit à moyen terme.

Dette publique

Parallèlement, la dette publique s’élève à près de 90 % du PIB, un niveau qui commence à inquiéter les créanciers internationaux. La dette publique a continuellement augmenté, passant d’environ 10 milliards de dinars en 2019 à 14 milliards de dinars en 2021, puis à 18 milliards de dinars en 2022, atteignant un total de 115 milliards de dinars cette année-là.

La dette intérieure, en particulier, a pris une part croissante, représentant 20 % du total en 2019, 73 % en 2021, et 55 % en 2022. Ces tendances se sont poursuivies en 2023, avec une dette publique atteignant 24,3 milliards de dinars, pour un total de 127 milliards de dinars, dont environ 40 % de dette intérieure. Selon la loi de finances 2024, la dette devrait s’établir autour de 36 milliards de dinars, portant le total à environ 139,9 milliards de dinars.

 

La dette intérieure, en particulier, a pris une part croissante, représentant 20 % du total en 2019, 73 % en 2021, et 55 % en 2022.

 

Comparaison avec la Grèce

La Tunisie se retrouve, comme la Grèce lors de sa crise financière, face à un dilemme : réduire les dépenses publiques, notamment dans les secteurs sociaux; ou risquer de compromettre sa solvabilité. Cependant, contrairement à d’autres pays, la Tunisie ne dispose pas de la flexibilité d’une monnaie dévaluée pour stimuler ses exportations. Ce qui la rend encore plus vulnérable aux fluctuations économiques internationales.

Chômage

Sur le plan social, le chômage, en particulier chez les jeunes diplômés, dépasse les 16 %, exacerbant les tensions économiques et sociales. Selon l’INS, le taux de chômage était de 16 % au deuxième trimestre de 2024, contre 16,2 % au premier.

Bien que le nombre de chômeurs ait légèrement diminué, passant de 669 300 au premier trimestre à 661 700 au deuxième, le taux de chômage masculin est resté stable à 13,6 % sur cette période; tandis que celui des femmes a baissé de 22 % à 21,3 %.

Le chômage parmi les diplômés de l’enseignement supérieur a également reculé, atteignant 23 % au deuxième trimestre, contre 23,4 % au premier, avec un écart important entre les diplômés hommes (13,4 %) et femmes (30,6 %). Cependant, le chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans a augmenté, atteignant 41 % au deuxième trimestre 2024, contre 39,2 % au premier.

 

La faiblesse du secteur privé, freinée par des contraintes administratives et une concurrence déloyale alimentée par les lobbies, ne fait qu’aggraver la situation. Ce manque de dynamisme et d’investissement est exacerbé par des facteurs comme l’inflation élevée et la sécheresse.

 

Le risque que la Tunisie bascule dans une spirale de stagflation devient de plus en plus concret, surtout avec des perspectives de croissance limitées. La faiblesse du secteur privé, freinée par des contraintes administratives et une concurrence déloyale alimentée par les lobbies, ne fait qu’aggraver la situation. Ce manque de dynamisme et d’investissement, en comparaison avec d’autres pays au niveau de développement similaire, est exacerbé par des facteurs comme l’inflation élevée et la sécheresse, qui ont ralenti l’activité économique en 2023 et affaibli la demande privée.

Lire aussi: Stagflation, nous y voilà !

Inquiétudes

Les obligations tunisiennes à dix ans suscitent déjà des inquiétudes chez les investisseurs. Avec des taux en hausse et une prime de risque qui ne cesse d’augmenter, le coût de financement pour l’État tunisien devient de plus en plus élevé. La prime de risque, indicateur du rendement supplémentaire exigé par les investisseurs pour compenser le risque, a récemment été évaluée à 8 %, un niveau correspondant à la médiane des primes observées lors des introductions en Bourse en Tunisie. Ce taux est susceptible de fluctuer en fonction des conditions économiques et des performances du marché.

À l’instar des pays périphériques de l’Union européenne en 2010, la Tunisie fait face à une méfiance croissante des marchés, accentuée par des notations de plus en plus défavorables des agences internationales.

Dans ce contexte, envisager une croissance plus soutenue en 2024 paraît plus utopique que réaliste. Les discours optimistes des autorités peinent à dissimuler la dépendance croissante du pays à l’endettement et les défis liés à la mise en œuvre des réformes structurelles nécessaires, comme la rationalisation des subventions, la réforme fiscale et l’optimisation des circuits de distribution.

En conclusion, tout comme les pays européens ayant fait face à de graves crises budgétaires, la Tunisie se trouve à un moment crucial. Pour éviter une spirale de stagflation prolongée, il est impératif d’adopter des mesures de « RI-LANCE », alliant rigueur budgétaire à des réformes audacieuses pour stimuler la production et l’offre. À défaut, la Tunisie pourrait, à l’instar de la Grèce, sombrer dans une léthargie, voire connaître une « mort lente » sur le plan économique.

 

=================

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

Articles en relation

ZOOM – La déroute du dollar et ses répercussions : est-ce la fin d’un règne ?

Ridha Chkoundali : « Les taxes US répondent au rapprochement Tunisie-BRICS »

Issam Sefi critique une démarche répressive du projet de loi portant sur l’e-commerce

La Tunisie et les droits de douane américains : étendue et impacts encore peu clairs

Les bombes us sur l’Iran, le microcosme tunisien s’agite

MARQUÉE: chômage, économie, reformes, Tunisie
Tahar El Almi 9 octobre 2024
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Samy Chaffai triomphe au Marbella Film Festival avec « Where is Diana »
Article suivant huile d'olive Géopolitique et consommation : les enjeux de l’huile d’olive en Tunisie
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?