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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Interviews > Ridha Chkoundali : « Une vision claire pour savoir où on va »
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Ridha Chkoundali : « Une vision claire pour savoir où on va »

Mohamed Ali Ben Rejeb
2024/08/30 at 10:35 AM
par Mohamed Ali Ben Rejeb 5 Min Lecture
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Ridha Chkoundali
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Comme à l’accoutumée, le professeur en économie, Ridha Chkoundali analysera la chose économique avec pédagogie. Il nous expliquera, avec des termes clairs, le fait que l’économie tunisienne est en récession. Il nous expliquera aussi les causes et les conséquences. Sans détour, il nous fera comprendre la gravité de la situation, notamment en ce qui concerne le taux d’inflation ou celui du chômage. Il va droit au but pour critiquer la politique monétaire de la BCT ou l’ambiguité du discours officiel. Un discours critique, certes, mais aussi un discours constructif qui porte des solutions. Des idées simples qui tracent la voie de sortie de crise. Encore faut-il pour cela, comme il dit, avoir la volonté de le faire, et surtout avoir une vision claire pour savoir où on va. L’entretien, notons-le, a eu lieu avant le remaniement.

 

Avec ce taux de croissance et une croissance démographique de près de 1.5%, au-delà de la récession, peut-on dire qu’on est en voie d’appauvrissement, lorsqu’on voit le niveau du PIB de 2015, même si ce n’est pas une excellente référence ?

L’économie tunisienne est encore loin de son niveau d’avant la pandémie sanitaire, soit avant 2019. Le PIB au premier trimestre 2024 à prix constant est inférieur à son niveau de l’année 2015. Environ 24 milliards de dinars en 2024 contre environ 23 milliards de dinars en 2015. Autrement dit, le pouvoir d’achat du citoyen tunisien en 2015 était meilleur qu’en 2024.

Le revenu par habitant est en baisse constante et on n’a pas besoin d’être expert en économie pour s’en rendre compte. N’importe quel Tunisien vous dira qu’il n’arrive plus, ces cinq dernières années, à joindre les deux bouts.

Précisément, comment on en est arrivé là ?

La cause principale, c’est cette politique d’austérité dans l’approvisionnement en matières premières et semi-manufacturées.

Il faut savoir que jusque-là, avant 2023, lorsqu’il y avait un déséquilibre au niveau du marché des biens et services, les gouvernements le régulaient avec l’importation. Actuellement, la politique approuvée par le gouvernement est de privilégier le remboursement des dettes extérieures au détriment des matières premières et semi-manufacturées nécessaires. Et c’est, d’après moi, l’une des causes directes de la récession économique que connaît la Tunisie ces dernières années.

Nous sommes une économie dépendante de l’extérieur. On ne peut pas produire sans importer les matières premières et semi-manufacturées. Le textile est un exemple très significatif. C’est un secteur d’activité qui enregistrait des taux de croissance positifs, même en pleine crise de Covid, jusqu’au jour où on a décidé de réviser l’accord avec la Turquie, ce qui a mené à une augmentation des droits de douane. Or, outre les glibettes qui faisaient polémique et qui ne représentaient rien, plus de 80% de nos importations de Turquie, c’était du coton. C’est une matière première pour l’industrie textile qui, du coup, n’était plus concurrentielle de par l’augmentation de ses coûts.

On connait les causes de cette récession. Quelles seront les conséquences ?

La politique de recouvrement suivie ces derniers temps a permis d’honorer nos dettes, sauf qu’on n’a pas vraiment mesuré les conséquences de cette politique sur l’économie réelle. En privilégiant cette politique, on est en train d’asphyxier l’économie réelle en la privant des matières premières et des biens d’investissement. Or, on ne peut avoir de croissance économique sans la croissance de l’économie réelle. Et c’est l’Etat, initiateur de cette politique, qui sera le premier à subir les conséquences de sa propre politique dans le sens où la baisse de la croissance signifie la baisse des recettes fiscales. La baisse des recettes fiscales signifie le recours à des dettes pour boucler le budget. C’est le cas pour le budget 2024. Ce sont des emprunts qui ne dérangeaient pas lorsqu’ils étaient consacrés à l’investissement, sauf qu’ils seront désormais consacrés aux dépenses courantes de l’Etat. Et c’est là où réside le problème.

Le grand entretien est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n°901 du 28 août au 11 septembre 2024 

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MARQUÉE: Ridha Chkoundali
Mohamed Ali Ben Rejeb 1 septembre 2024
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