Mardi 2 avril 2024, le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu au Palais de Carthage, la présidente de la Commission nationale de réconciliation pénale, Michkat Slama, indique un communiqué de la présidence de la République.
Le chef de l’Etat a examiné, lors de cette entrevue, l’avancement des travaux de cette commission, après l’amendement du texte la constituant et la nomination de nouveaux membres.
Kaïs Saïed a rappelé que « la reddition des comptes est une revendication populaire et qu’il n’y pas de place pour la clémence, même pour un seul millime ». Il a ajouté que « ceux qui cherchent aujourd’hui à contourner à nouveau les procédures et à recourir, une fois de plus, à des expertises dans le but de réduire la valeur des montants réclamés n’auront pas une autre chance. Ces personnes devront assumer pleinement leurs responsabilités devant la justice ».
Et le président de rappeler encore une fois sa position concernant l’objectif de la création de cette commission, à savoir « la véritable réconciliation basée sur la justice et sur la récupération des fonds qui ont été détournés du peuple tunisien ».
Selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a précisé : « Ceux qui optent pour la réconciliation sincère devraient concrétiser leur volonté rapidement et reprendre leurs activités en toute sécurité, loin de toute forme de chantage. Quant à ceux qui pensent toujours pouvoir échapper à la reddition des comptes et qui n’ont pas retrouvé la raison, ils ne trouveront pas d’échappatoire à une justice équitable. Ils ne doivent pas croire qu’ils trouveront refuge auprès de n’importe quelle entité aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur ».
Ceci vaut donc avertissement.