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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Présidentielle au Sénégal : une crise politique qui nous interpelle
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Présidentielle au Sénégal : une crise politique qui nous interpelle

Béchir Lakani
2024/03/30 at 11:45 AM
par Béchir Lakani 6 Min Lecture
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Législatives anticipées au Sénégal
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Au Sénégal, la victoire d’un opposant au premier tour de la présidentielle contre le candidat d’un pouvoir qui a tout fait pour bidouiller le scrutin, est la preuve éclatante que la solidité des institutions, notamment une Cour constitutionnelle indépendante, est l’ultime rempart contre toute dérive autoritaire.

 

 

Le Sénégal, bastion de la stabilité démocratique dans une région marquée par les coups d’État, retrouve le chemin de la démocratie. La preuve ? La mission d’observation de l’Union africaine salue dans un communiqué « la maturité démocratique du peuple sénégalais et le climat global pacifique de l’élection présidentielle ».

Mais que de chemin parcouru depuis la plus grave crise politique que le pays ait connue depuis son indépendance en 1960 !

Victoire au premier tour

En effet, Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, l’opposant antisystème qui croupissait en prison pendant des mois avant sa libération en pleine campagne électorale, se paye le luxe d’être largement élu, au premier tour de la présidentielle sénégalaise qui a eu lieu le 24 mars 2024, avec 54,28% des suffrages, loin devant le candidat du pouvoir, Amadou Ba (35,79%).

Une victoire spectaculaire d’autant plus que c’est la première fois depuis l’indépendance du Sénégal qu’un opposant l’emporte dès le premier tour. Pourtant, la participation n’a été « que » de 61,30%, moins qu’en 2019, quand le président sortant Macky Sall avait obtenu un second mandat, mais plus qu’en 2012.

Lire aussi : Afrique : l’exception sénégalaise!

Un discours rassurant

A savoir que lors de sa première apparition publique depuis l’élection, Bassirou Diomaye Faye a prononcé un discours rassurant où il s’est engagé « à gouverner avec humilité, dans la transparence, à combattre la corruption à tous les niveaux » ; tout en promettant comme chantiers prioritaires la « réconciliation nationale », la « refondation des institutions ». Ou encore  l’« allègement sensible du coût de la vie de ses concitoyens ».

Le président fraîchement élu qui s’est présenté comme l’homme de la « rupture », particulièrement sourcilleux sur « la souveraineté nationale » et adepte d’un « panafricanisme de gauche », a pourtant tenu à rassurer les partenaires étrangers. « Le Sénégal restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive ».

Message bien reçu à l’étranger ; le président américain Joe Biden a félicité mercredi 28 mars Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire, disant vouloir renforcer les liens entre les deux pays. « Je félicite Bassirou Diomaye Faye pour son élection en tant que nouveau président du Sénégal », a déclaré le locataire de la Maison Blanche dans un communiqué, exprimant l’espoir de « travailler ensemble pour forger un avenir plus pacifique et plus prospère pour tous ».

Bidouillage

Mais que s’est-il passé pour que le Sénégal, un pays paisible, réputé comme l’un des pays les plus stables d’Afrique de l’Ouest et qui s’enorgueillit, à juste titre, de ses pratiques démocratiques, vacille sur ses pieds ?

Rembobinage des faits. À l’issue de deux mandats du président sortant, Macky Sall – qui n’est pas candidat à sa réélection étant dans l’impossibilité juridique de briguer un troisième mandat – eut l’idée saugrenue de vouloir prolonger son mandat par tierce personne en poussant à la candidature son ancien Premier ministre, Amadou Ba, à l’élection présidentielle. Par quelle entourloupette ? En décrétant, à la surprise générale, l’ajournement de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024.

Un rôle déterminant

Coup de théâtre : la Cour constitutionnelle sénégalaise annule le décret du président Sall qui, de facto, modifiait le calendrier électoral, trois semaines seulement avant l’échéance ; invalide le report de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, à l’origine de l’une des plus graves crises traversées par le pays depuis des décennies ; déclare « contraire à la Constitution » la loi adoptée le 5 février dernier par l’Assemblée nationale qui repoussait l’élection de 10 mois. Enfin, la plus haute instance judiciaire au Sénégal maintient le président Macky Sall à son poste jusqu’à la prise de fonctions de son successeur.

Quels enseignements tirer de la leçon de démocratie que Dakar aura donnée aux autres démocraties en balbutiement notamment en Afrique et dans les pays dits du tiers-monde ?

Qu’il est improductif pour n’importe quel pouvoir d’aller contre la volonté du peuple et donc contre le mouvement de l’Histoire ;  qu’un candidat à la présidentielle pourra gagner les élections même du fond de sa cellule ; que le fait de mettre les figures de l’opposition à l’ombre afin de faire la course, est un simulacre de démocratie. Enfin, que la mise en place de la Cour constitutionnelle – un pilier essentiel de la démocratie, assurant l’équilibre des pouvoirs et la protection des libertés civiles – garantit la primauté du droit et protège les droits fondamentaux des citoyens.

À méditer.

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MARQUÉE: Bassirou Diomaye Faye, Election présidentielle, Sénégal
Béchir Lakani 30 mars 2024
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