En matière de technologie comme dans les autres domaines du reste, il ne faut jamais considérer la position occupée comme acquise pour de bon. Poursuivez cette lecture pour vous en rendre compte.
Selon blogdumoderateur.com, dès 2024 on pourrait voir émerger Mistral AI, une startup décrite comme une « étoile montante dans le domaine de l’IA en France », et qui « veut faire aussi bien qu’OpenAI ».
Son CTO et cofondateur se prénomme Timothée Lacroix, un ingénieur de formation et qui a travaillé pendant huit longues années « chez Meta avant de rejoindre l’aventure Mistral AI ». C’est ce qu’on apprend à l’occasion du Tech.Rocks Summit.
C’est un challenge certes, mais l’ambition est forte pour faire mieux qu’OpenAI. Pour cela, Mistral AI compte lever, prochainement, 450 millions d’euros. Ce qui l’approcherait d’une valorisation à 2 milliards de dollars, rapporte Bloomberg, indiquant que « la start-up française a pour ambition de rejoindre la course à l’intelligence artificielle ». Et Timothée Lacroix explique : « L’objectif pour Mistral AI est de développer des modèles utiles, donc faire beaucoup d’open source. Pour que la communauté puisse trouver les usages derrière. A long terme, l’objectif serait de faire mieux que les grands ». Comprendre donc « surpasser les acteurs dominants du marché comme OpenAI et Microsoft », précise encore blogdumoderateur.com.
Opposition de modèles
C’est dans cette optique que Mistral AI a dévoilé, en septembre 2023, “Mistral 7B“, son premier grand modèle open source pour rivaliser avec les acteurs américains. D’ailleurs la start-up française estime que « son modèle open source était plus performant que celui de Meta : Llama 2 ».
Pour ce qui est de sa vision, l’espoir hexagonal a livré un message on ne peut plus clair : « Se reposer sur l’open source et la communauté de recherche pour travailler sur la phase post-training et continuer à améliorer leur modèle ».
Mais quid du business model de Mistrail AI ? Timothée Lacroix répond : « Le business model va se construire beaucoup plus tard, lorsqu’on aura compris les usages nécessaires ».
D’ailleurs, Mistral AI le soulignait il y a peu en ces termes : « Nous sommes convaincus qu’en formant nos propres modèles, en les publiant ouvertement et en encourageant les contributions de la communauté, nous pouvons construire une alternative crédible à l’oligopole émergent de l’IA. Les modèles génératifs à poids ouvert joueront un rôle central dans la prochaine révolution de l’IA ».
Défis nombreux, mais détermination immense
Toutefois, il faudra relever nombre de défis techniques pour mettre sur pied “le bon modèle“. Mais cela ne semble pas inquiéter la start-up, assurée qu’elle est de compter sur un trio-fondateur rompu aux technologies pointues, à savoir Guillaume Lample, Arthur Mensch et Timothée Lacroix. Mais aussi sur « des collaborateurs avec des profils de chercheurs, qui sont familiers avec des paysages qui changentet prêts à affronter les incessantes évolutions de ce marché de l’IA, pour proposer un “bon modèle d’IA“ ».
Pour ce faire, il est indispensable « d’avoir les données adéquates pour pouvoir ensuite lancer l’entraînement du modèle en choisissant les paramètres. L’entraînement d’un modèle peut durer plusieurs semaines et cela peut engendrer des coûts non négligeables ».
Maintenant est-ce qu’on aura une vraie rivalité entre OpenAI et Mistral AI… 2024?
Attendons voir.