Les dépenses occasionnées par l’immigration massive aux Pays-Bas se sont élevées en moyenne à 17 milliards d’euros par an sur un quart de siècle.
Les dépenses du gouvernement néerlandais en faveur des migrants dépassent les dépenses moyennes en matière d’éducation, de sécurité sociale et de prestations sociales, selon une nouvelle étude. Le coût net de l’immigration s’élèverait à plus de 400 milliards d’euros (430 milliards de dollars au rythme actuel) sur une période de près de 25 ans.
L’étude, intitulée « État-providence sans frontières : les conséquences de l’immigration sur les finances publiques », révèle que les coûts induits par les politiques d’immigration aux Pays-Bas s’élèvent à 17 milliards d’euros par an en moyenne. Avec un pic de 32 milliards d’euros en 2016 en raison de la Crise des réfugiés de 2015.
Les auteurs de l’étude ont souligné que les coûts considérables résultent principalement de la redistribution financière via l’Etat-providence. Ils en ont conclu que soit l’immigration devra être réduite; soit le système de protection sociale néerlandais devra subir des coupes drastiques.
En effet, la poursuite de l’immigration au rythme et à la structure de coûts actuels exercera une pression croissante sur les finances publiques, indique l’étude. Rendant ainsi inévitable la réduction de l’Etat-providence ou de l’immigration.
Rien qu’en 2016, le gouvernement néerlandais aurait dépensé quelque 30 milliards d’euros pour l’éducation, soit 2 milliards d’euros de moins que pour les migrants la même année.
Selon l’étude, les migrants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ne parviennent en moyenne pas à apporter une contribution positive par rapport à ce que l’Etat leur consacre.
L’étude souligne également que les immigrés paient généralement moins d’impôts et versent moins de cotisations de sécurité sociale que les non-migrants. Cela a été confirmé par un rapport distinct du ministère néerlandais des Finances, qui admet que la contribution fiscale nette des migrants est nettement inférieure à celle du reste de la population.
Selon l’étude, il existe un taux de contribution négatif particulièrement élevé de la part des migrants originaires de pays comme la Turquie et le Maroc. On estime qu’au cours de la vie d’un immigré marocain ou tunisien moyen, ces mesures coûteraient aux Néerlandais 260 000 euros par personne.
Selon l’étude, les migrants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ne parviennent en moyenne pas à apporter une contribution positive par rapport à ce que l’Etat leur consacre.
D’autres immigrants non occidentaux – notamment les Asiatiques – apportent une légère contribution nette, selon l’étude. Cependant, les immigrants des pays occidentaux sont à la traîne par rapport aux ressortissants néerlandais en termes de contribution économique.