» Vers un avenir résilient : L’interface entre la science, la technologie, la politique et le secteur privé pour la réduction des risques de catastrophe « . C’est le thème d’une conférence arabo-africaine qui sera organisée les 2 et 3 octobre 2023 à Tunis.
Quelques 300 personnalités venant des pays arabes et africains sont attendues à cette conférence dont les résultats « éclaireront la 28ème session de la Conférence des Parties sur le changement climatique (COP28) prévue à Dubaï, aux Emirats arabes unis, en décembre 2023, et les plateformes régionales arabe et africaine pour la réduction des risques de catastrophe en 2024.
Cette rencontre, organisée par le gouvernement tunisien en collaboration avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR) sera une occasion pour examiner les questions fondamentales, les obstacles, les exigences et les perspectives associés à l’intégration de la science dans les processus d’élaboration des politiques, tout en présentant également des approches réussies dans les régions arabe et africaine.
Les participants à ce conclave auront, également, l’opportunité d’explorer les orientations futures pour établir une interface solide entre la science, la technologie, la politique et le secteur privé et élaborer des politiques fondées sur des données probantes en matière de réduction des risques de catastrophe en Afrique et dans les pays arabes.
La finalité est de parvenir à concevoir un consensus sur un ensemble d’engagements essentiels de la part des organisations scientifiques, universitaires et du secteur privé pour faire avancer l’application de la science et de la technologie dans la réduction des risques de catastrophe.
Ainsi, outre les séances plénières, la conférence comprendra des discussions interactives pour le partage des expériences et des connaissances entre les pays des régions africaine et arabe et présentera les dernières innovations, le savoir-faire technique, les outils et techniques de réduction des risques de catastrophe du secteur privé et du monde universitaire.
Pour rappel, un accord mondial a été adopté, en 2015, à Sendai, Miyagi (Japon), par les Etats membres des Nations unies, avec pour finalité : définir les grandes lignes d’une approche globale de la réduction des risques de catastrophe.
Le » Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030 « , souligne l’importance des partenariats et de la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé, le monde universitaire et la société civile dans la mise en œuvre des initiatives de réduction des risques de catastrophe.
Avec TAP