L’UE a accusé les États-Unis de violer les règles de l’Organisation mondiale du commerce et d’avoir proposé une législation « phare » sur les technologies vertes.
Ainsi l’UE a promis de prendre des mesures de rétorsion.
L’avertissement, rapporté hier par les médias occidentaux, souligne les inquiétudes suscitées par ladite loi sur la réduction de l’inflation de Washington, qui impose des dépenses énormes pour les plans d’énergie verte, y compris des subventions et des allégements fiscaux pour les producteurs et les consommateurs américains.
Ces avantages pour les fabricants américains de véhicules électriques placeraient les fabricants européens dans une situation injustement désavantageuse sur le lucratif marché intérieur américain, a déclaré Bruxelles. Ils obligent les États-Unis à accorder aux entreprises de l’UE le même traitement qu’à d’autres partenaires commerciaux tels que le Canada et le Mexique.
Bruxelles veut modifier neuf articles du projet de loi pour limiter les subventions et les allégements fiscaux pour les produits fabriqués aux États-Unis ou les entreprises opérant aux États-Unis, a rapporté le Financial Times. Ces incitations affectent la production et l’investissement dans des produits tels que les panneaux solaires, les éoliennes et l’hydrogène propre.
Pendant ce temps, le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a menacé de prendre des “mesures de rétorsion” contre les États-Unis, affirmant que les subventions “violaient les règles de l’OMC“.
Breton a déclaré aux médias que si Washington ne tenait pas compte des points de vue des partenaires de l’UE, celle-ci pourrait “recourir à l’OMC” et y présenter ses vues.