La Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ) a annoncé la composition de son nouveau bureau, aujourd’hui 9 septembre. Le nouveau bureau assurera sa mission durant le mandat (2022-2025).
– Président : Mohamed Taieb Zahar
– Vice-président: Hafedh Ghribi
– Chargée du dossier des partenariats : Sahar Mechri
– Chargé des relations publiques : Khaled Aouij
– Vice-présidents chargés des quotidiens : Nabil Gargabou et Sofien Rejeb
– Chargé des journaux hebdomadaires: M’hamed Mezri Ben Youssef
– Secrétaire général : Kais Ben Mrad
– Chargé de la presse spécialisée : Afif Kchouk
– Trésorier : Mohamed Fourati
– Chargé de la presse électronique et de la numérisation : Hsan Soussou
– Chargé de la formation et de la restructuration : Hédi Hamdi
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui 9 septembre, la fédération affirme que ce rendez-vous a été reporté à deux reprises faute de candidats qui se sont présentés pour composer son nouveau bureau directeur. « Lors de ce rendez-vous qui s’est déroulé dans un climat électrique, les congressistes se sont longuement révoltés contre la situation catastrophique par laquelle passe la presse écrite (particulièrement les journaux papiers) et se sont étalés sur les solutions à envisager pour la sauver », lit-on dans le communiqué.
Les congressistes ont dénoncé « le manque d’attention et de soutien accordé par les autorités au secteur, les pressions politiques, les atteintes à la liberté de la presse ». Par ailleurs, ils ont dénoncé « l’attitude passive de certains directeurs qui n’ont pas accepté de renforcer la FTDJ ou de soutenir ses positions au moment où la solidarité est une des conditions nécessaires pour que le secteur puisse affronter sa crise actuelle ».
Les présents ont exprimé haut et fort leur inquiétude sur l’état de la presse écrite tunisienne qui est de plus en plus menacée par les pressions et les problèmes financiers. Ils ont convenu que la Fédération a besoin d’une nouvelle stratégie pour défendre les intérêts de la profession et se positionner en tant que force de proposition.
Il a été aussi décidé que la FTDJ n’accepte en aucun cas d’intégrer dans sa composition les journaux au financement louche et les sites non structurés, ou ceux qui ne respectent pas la déontologie de la profession.