A la Cité de la culture, des journalistes ont organisé, aujourd’hui 19 mars, une manifestation pour dénoncer l’arrestation du journaliste Khalifa Guesmi, hier, pour avoir refusé de révéler ses sources.
La vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Amira Mohamed, a expliqué dans une déclaration à leconomistemaghrébin.com que le journaliste a été arrêté pendant 5 jours. Et ce, après 9 heures d’interrogatoires durant lesquelles il avait refusé de révéler ses sources concernant un article publié sur Mosaïque FM relatif à une affaire de terrorisme dans le gouvernorat de Kairouan.
Elle a, en outre, précisé que le journaliste avait été arrêté conformément aux dispositions de la loi antiterroriste. “Et c’est une violation du décret-loi 115 relatif à la liberté de la presse”. En outre, elle a ajouté qu’une autre journaliste fait l’objet d’une enquête. Car elle a publié un article qui lui a été envoyé par un autre journaliste.
Par ailleurs, Amira Mohamed a indiqué que la liberté d’expression est menacée aujourd’hui. En affirmant que le SNJT va annoncer, lundi prochain, de nouvelles décisions d’escalade. Car “le journalisme vit, aujourd’hui, une grande menace”.