En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Le bilan de la politique étrangère du président Macron
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Le dinar dans le FOREX
Euro en reprise, dollar affaibli : quelles implications pour le dinar tunisien ?
A la une Analyses Idées
Brésil
Brésil : la famille Bolsonaro s’organise pour reprendre le pouvoir
A ne pas manquer International
PME chinoises
La Chine a renforcé le soutien financier aux petites entreprises
A ne pas manquer International Monde
BH Bank
La BH Bank recherche un administrateur indépendant pour présider le comité risques (2026-2028)
A ne pas manquer Economie Finance
précarité
Économie informelle et précarité : appel à une transformation radicale
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Le bilan de la politique étrangère du président Macron
AnalysesChroniques

Le bilan de la politique étrangère du président Macron

Béligh Nabli
2022/01/10 at 10:02 AM
par Béligh Nabli 7 Min Lecture
Partager
remaniement
Partager

Le mandat présidentiel du président français E. Macron touche à son terme. L’hypothèse de sa réélection n’est pas à exclure. Dans tous les cas, il est intéressant de tirer un premier bilan de sa politique étrangère.

« France is back », clamait le président Macron après son élection en 2017. Une prétention au leadership basée sur la conjugaison d’un volontarisme formel et d’un équilibrisme substantiel qui produit parfois une impression désagréable d’ambivalence diplomatique. Si sa quête de leadership en début de mandat a connu rapidement des échecs (face aux prétentions et positionnements de Trump, Poutine, Erdogan, Netanyahou, etc.), il a l’occasion de terminer fort. Avec la présidence de l’Union européenne que la France exerce depuis le 1er janvier.

Contents
Le mandat présidentiel du président français E. Macron touche à son terme. L’hypothèse de sa réélection n’est pas à exclure. Dans tous les cas, il est intéressant de tirer un premier bilan de sa politique étrangère.La politique étrangère de la France, une question de rayonnement internationalQuestions mémoriellesLa chance de la présidence française de l’Union européenne

La politique étrangère de la France, une question de rayonnement international

La politique étrangère d’un Etat est déterminée par ses intérêts propres et traduit aussi une certaine représentation du monde. C’est en ces termes que se pose la question de la politique étrangère de la France sous la présidence d’Emmanuel Macron.

Mue par un idéal de grandeur et de rayonnement universel, la France est une grande puissance régionale (européenne et méditerranéenne); mais une puissance moyenne à l’échelle internationale. Ainsi, sa politique étrangère s’articule traditionnellement autour de deux piliers : l’indépendance nationale et le multilatéralisme.

Or cette ligne « pragmatique », guidée par une logique d’intérêt qualifiée de « gaullo-mitterrandienne », accuse une inflexion manifeste. Et ce, depuis les présidences de Nicolas Sarkozy (2007-2012) et de François Hollande (2012-2017). En effet, la politique étrangère de la France s’avère plus interventionniste et teintée d’un atlantisme/occidentalisme à peine voilé. Cette évolution est perceptible au sein même du corps diplomatique, où l’idée du recours légitime à la force militaire pour la défense des valeurs de la « démocratie libérale » s’est largement diffusée, auprès des hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay.

Emmanuel Macron s’est lui-même inscrit dans cette tendance générale. Comme en témoigne son investissement initial dans une stratégie de rapprochement avec le président Trump. En réalité, depuis son arrivée à l’Élysée, ses discours comme son action sur les principaux dossiers internationaux assument à la fois les signaux gaullo-mitterrandistes et néoconservateurs.

Questions mémorielles

Dans ses relations avec l’Afrique, en général, et avec l’Algérie, les questions mémorielles se sont invitées. Au point d’avoir acquises une acuité nouvelle. Ainsi des récentes déclarations du président de la République au sujet de la « rente mémorielle » sur laquelle serait fondé le régime algérien. Tout comme l’organisation du sommet Afrique-France de Montpellier avec un format inédit. Elles participent d’une volonté de vider un passif mémoriel sapant la  relation de la France au monde.

D’ailleurs, la tension actuelle (certes en phase de régression) entre Paris et Alger montre combien les interactions mémorielles peuvent façonner les relations internationales. Il est vrai que les crispations diplomatiques entre Paris et Alger sont récurrentes depuis l’indépendance 1962. Pourtant, les déclarations d’Emmanuel Macron provoquèrent une crise singulière par la nature, l’ampleur et l’impact entre les deux pays.

L’ambition élyséenne d’aboutir avec l’Algérie à une réconciliation à la franco-allemande supposait d’apurer au préalable le passif mémoriel des deux pays. Ainsi missionné par l’Elysée, la commission présidée par l’historien Benjamin Stora a produit un rapport dont la vertu devait être double. D’abord assainir des relations constellées de malentendus et de tensions. Puis apaiser ceux des Français touchés directement ou indirectement par les scories mémorielles et dont les plaies suppurent sur fond d’identitarisation des débats politiques.

« Trop de compatriotes dont l’histoire est mêlée à l’Algérie pour faire comme si de rien n’était (…) », déclare encore l’historien Benjamin Stora. Il préconise donc d’« embrasser cette histoire, d’essayer de reconnaître toutes ces mémoires et de leur permettre de cohabiter. ».

Cependant, les accusations du président français à l’endroit du régime algérien, d’user et d’abuser d’une forme de « rente mémorielle » sur laquelle il s’est construit et dont la France fait les frais, mettent un coup d’arrêt à une démarche supposant une réciprocité entre les deux parties.

La chance de la présidence française de l’Union européenne

Depuis le 1er janvier et pour six mois, la France préside (le Conseil de) l’Union européenne. Une période marquée en France par la campagne des élections présidentielle et législatives. Une concomitance qui lui donne mécaniquement une résonance politique aiguë. Et ce, dans la mesure où le chef de l’Etat en exercice est un acteur central de ces deux évènements, national et européen, qui se télescopent et s’imbriquent en partie. C’est l’occasion pour le président Macron d’incarner un leadership européen et de faire rayonner un pays en mal de lumière. Saura-t-il pour autant donner du sens à l’Europe auprès de concitoyens frappés par un fort sentiment eurosceptique?

Après avoir affiché un volontarisme grandiloquent, lors du fameux « discours de la Sorbonne » en 2018, le président Macron a été rattrapé par le réel et les contraintes d’une construction politique à 27 Etats. Incapable d’imposer les initiatives françaises (on pense notamment à la suspension de la « taxe des Gafam »), Emmanuel Macron n’a pas réussi non plus à convaincre ses propres concitoyens d’un quelconque projet européen. La campagne présidentielle sera propice aux postures tactiques et autres discours stériles jonchant des programmes pauvres en idées et propositions sur l’Europe…

 

Articles en relation

Les fractures alimentaires en France: enjeux et constats

Ukraine : Xi résiste à la pression de Macron sur Moscou

Sondage sur les Musulmans de France : les frontières poreuses entre religiosité et radicalisme

France : l’Assemblée nationale rejette le projet de loi de finances 2026

La Tunisie accueille la deuxième édition du Forum méditerranéen de l’IA

MARQUÉE: france, Macron, politique étrangère française, rente mémorielle
Béligh Nabli 10 janvier 2022
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Santé Coronavirus: 7 décès et 2 579 nouvelles contaminations en 24h
Article suivant Jalila Ben Khelil Jalila Ben Khelil: vers un retour du couvre-feu
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?