En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Liberté, emploi et dignité: Que sont devenus ces mots d’ordre ?
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
La chambre d’appel de la CPI a estimé que la requête israélienne ne reposait sur aucun fondement juridique solide, refusant ainsi de suspendre les mandats délivrés pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés à Gaza.
CPI : rejet de la demande israélienne de suspendre les mandats d’arrêt contre Netanyahou et Gallant
A ne pas manquer International
Par ailleurs, l'état des relations avec les pays d’Amérique latine a été présenté. Le ministère a souligné le potentiel économique de cette région, notamment avec le Brésil et l’Argentine.
Rencontre du Groupe parlementaire avec le ministère des AE sur les relations avec l’Amérique
A ne pas manquer Politique
Une mission économique multisectorielle sera organisée, du 21 au 26 octobre 2025, à Johannesburg et Durban en Afrique du Sud, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Sfax (CCIS).
Mission économique prochaine en Afrique du Sud en octobre 2025 (CCIS)
A ne pas manquer Afrique
Selon les auteurs de la proposition, l’Instance des Affaires de l’État est définie comme une institution juridictionnelle dotée de la personnalité juridique, de l’autonomie administrative, financière et de l’autogestion, rattachée à la Présidence du gouvernement.
Proposition de loi créant l’Instance des Affaires de l’État
A ne pas manquer Nation Politique
Abir Moussi dénonce l'absence de mesures de protection adéquates et évoque des conditions pointe la surpopulation dans sa cellule exiguë, où sont entassées d'autres détenues, notamment, des migrantes originaires d’Afrique subsaharienne. Selon elle, cette promiscuité crée un risque sanitaire majeur, avec la possible propagation de maladies infectieuses.
Abir Moussi alerte sur des « risques d’assassinat »
A ne pas manquer Nation Politique
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Liberté, emploi et dignité: Que sont devenus ces mots d’ordre ?
AnalysesOpinions & Débat

Liberté, emploi et dignité: Que sont devenus ces mots d’ordre ?

Hédi Mechri
2021/12/26 at 8:50 AM
par Hédi Mechri 7 Min Lecture
Partager
Liberté
Partager

Onze années après les 27 jours qui ont changé la face de la Tunisie et ébranlé les pays de la région, les fruits sont-ils à la hauteur de la promesse des fleurs ? Où en sommes-nous des puissants moteurs de la contestation populaire du 17 décembre-14 janvier 2011 ?

Ce fameux cri de ralliement qui résonnait dans le ciel bleu de la Tunisie conquérante. Que sont devenus ces mots d’ordre brandis à la face du monde : liberté, emploi et dignité ?

Contents
Onze années après les 27 jours qui ont changé la face de la Tunisie et ébranlé les pays de la région, les fruits sont-ils à la hauteur de la promesse des fleurs ? Où en sommes-nous des puissants moteurs de la contestation populaire du 17 décembre-14 janvier 2011 ?« Ces dix dernières années furent, à l’évidence, une véritable machine de destruction massive des valeurs qui faisaient la grandeur du printemps démocratique du pays »« L’enseignement est clair. Il interpelle le chef de l’État qui se complaît aujourd’hui dans la posture du Raïs, seul maître à bord qui détient tous les leviers de commande de la nation »« Tout seul, Kaïs Saïed peut certes aller vite, sans que l’on sache vers quelle destination »

Ces dix dernières années furent, à l’évidence, une véritable machine de destruction massive des valeurs qui faisaient la grandeur du printemps démocratique du pays. Le chômage est à son plus haut niveau (18%), malgré ou à cause du bourrage de l’Administration pour des motivations partisanes. La pauvreté, la misère – y compris politique -, l’analphabétisme, la corruption et l’insécurité s’étendent et s’y incrustent. Les maladies et les épidémies qu’on croyait disparues à jamais refont surface et font d’immenses dégâts humains.

Les revendications sociales, légitimes ou non, portées à incandescence, les grèves, réelles ou larvées, les occupations d’usines et de la voie publique ont porté un coup d’arrêt à l’économie, engagée désormais dans une course de destruction de valeur et d’emploi.

« Ces dix dernières années furent, à l’évidence, une véritable machine de destruction massive des valeurs qui faisaient la grandeur du printemps démocratique du pays »

L’économie décroche, faisant surgir un véritable désert industriel. Une véritable hécatombe, qui a fini par mettre fin au règne d’Ennahdha et de ses satellites, sans pour autant les faire disparaître du paysage politique. Sans doute parce que la population qui s’est « soulevée » le 25 juillet 2021 ne se sentait pas dépossédée de ce qu’elle a de plus cher, la liberté. Elle ne désespérait pas non plus des avancées démocratiques, fussent-elles formelles. Ce que ne pouvait leur assurer le régime de Ben Ali en janvier 2011. Cela signifie en clair que la liberté et la démocratie, entachées, sont ce à quoi nous sommes les plus attachés.

Quand bien même nous aurions souffert de l’érosion de l’emploi et de la dignité nationale, sacrifiés tous deux à vil prix pour avoir privilégié, pendant 11 ans, la drogue sinon le poison de la dette aux vertus de la valeur travail.

L’enseignement est clair. Il interpelle le chef de l’État qui se complaît aujourd’hui dans la posture du Raïs, seul maître à bord qui détient tous les leviers de commande de la nation. Il ne lui suffit pas de réactiver l’économie, d’assainir – si tant est que cela soit possible – les finances publiques, de sortir dans l’immédiat le pays de l’ornière et d’envisager les mois, sinon les jours à venir avec sérénité et il a aussi et surtout l’obligation de veiller scrupuleusement au respect des libertés, des institutions républicaines et de la démocratie.

Les Tunisiens qui l’avaient applaudi le soir du 25 juillet lui sont, pour l’heure, reconnaissants de les avoir libérés des griffes de l’islam politique. Cela ne présage en rien de leur attitude future. Ils seraient tout aussi prompts à le lâcher et à rompre le pacte de confiance, qui n’est pas inscrit dans le marbre. Ils s’en sont même fait une spécialité, au moindre retournement de situation. On n’en est pas encore là. D’autant que Kaïs Saïed vient de décliner sa feuille de route, sans lever pour autant le voile sur ses véritables intentions, ou pour être plus précis, sur son projet politique, dont il ne fait pourtant plus mystère.

« L’enseignement est clair. Il interpelle le chef de l’État qui se complaît aujourd’hui dans la posture du Raïs, seul maître à bord qui détient tous les leviers de commande de la nation »

De la consultation nationale via la toile en passant par le référendum le 20 mars 2022 sur la réforme constitutionnelle en prévision des élections législatives le 17 décembre 2022, le président de la République s’est donné un an de règne sans partage ni contrôle. Une éternité, au regard de l’accélération de l’histoire, de la marche de la planète et, bien évidemment, de l’état de dégradation de l’économie et du délabrement de ce qui reste de nos finances publiques.

Tout seul, Kaïs Saïed peut certes aller vite, sans que l’on sache vers quelle destination. Mais il ne pourra pas aller loin sans la participation des forces vives de la nation, des corps constitués et des partis politiques, aux convictions patriotiques et républicaines chevillées au corps.

L’ennui est que pour l’heure, il ne manifeste à l’égard des uns et des autres que méfiance, mépris, dédain et, au mieux, indifférence. Ils sont pourtant incontournables pour lui permettre d’allumer tous les moteurs de la croissance et redorer le blason des libertés et de la démocratie, sans lesquelles il ne peut aller jusqu’au bout de son projet de réforme constitutionnelle. Il n’a plus droit à l’erreur. Et il n’est guère dans son intérêt d’entretenir confusion et ambiguïté.

« Tout seul, Kaïs Saïed peut certes aller vite, sans que l’on sache vers quelle destination »

Le temps lui est compté. La gravité de la crise économique, financière et sociale, le poids de la dette, tout autant que le large spectre de ses détracteurs et adversaires ne lui laissent aucun répit. A charge pour lui de s’inscrire dans une trajectoire républicaine, d’élargir le cercle des concertations. Et de se réconcilier avec la politique et les partenaires sociaux. Vœux pieux ? Pas nécessairement. Bonne et heureuse année 2022

Articles en relation

Finances publiques : clôture du budget 2021 sous le signe du déséquilibre

Le 5e de la Résistance et de la Liberté

La France est en situation de déraillement budgétaire, selon la Cour des comptes

Allemagne : le chômage augmente en juin

La Tunisie résistera bien à une double dégradation des marchés d’énergie et de change

MARQUÉE: 25 juillet, chômage, économie, Finances publiques, liberté
Hédi Mechri 26 décembre 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Najla Bouden Najla Bouden reçoit une délégation de la LTDH
Article suivant Décembre 2010-décembre 2021 : que sommes-nous devenus ?
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?