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Leconomiste Maghrebin > Blog > A la une > Anis Wahabi : « Nous n’avons pas besoin de parlement pour avoir une loi de finances »
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Anis Wahabi : « Nous n’avons pas besoin de parlement pour avoir une loi de finances »

L'Economiste Maghrébin
2021/11/17 at 11:17 AM
par L'Economiste Maghrébin 5 Min Lecture
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loi de finances
loi de finances
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L’expert-comptable Anis Wahabi intervenait sur les ondes de Shems FM, aujourd’hui 17 novembre. Il a commenté la loi de finances complémentaire 2021. Ainsi, il pointe du doigt des chiffres inquiétants de la loi en question. Décryptage.

L’expert-comptable Anis Wahabi explique en effet que la hausse du déficit budgétaire de 1,8 milliard de dinars cache d’autres paramètres. A savoir l’augmentation des dépenses de l’État de 3,2 milliards de dinars. Et ce, contre une hausse de 1,4 milliards de dinars des ressources.

En outre, il souligne que la hausse des ressources provient particulièrement de la TVA, autrement dit de la consommation. « Il ne faut pas s’en réjouir autant. Etant donné que cela montre que le Tunisiens consomme plus qu’il n’enregistre de bénéfices », lance-t-il.

L’augmentation des dépenses est due à de nouvelles charges pour l’État. A l’instar de l’augmentation des prix des hydrocarbures. Car, « la loi de finances 2021 initiale a été élaborée sur une hypothèse de 45 dollars. Alors que le prix du baril atteint maintenant 84 dollars. Et l’État n’a pas activé l’indexation des prix. Surtout qu’il semble que ceux qui gouvernent aujourd’hui ont peur d’effectuer des ajustement des prix de n’importe quel produit ».

Pour lui, l’augmentation des dépenses était attendue et prévisible. Mais la question est « comment couvrir ces nouvelles dépenses ? » Selon Anis Wahabi l’Etat a eu recours à l’augmentation de l’endettement local. Etant donné que l’endettement extérieur n’est plus facile pour la Tunisie. Et ce, en raison de la conjoncture actuelle. Ce qui veut dire que l’Etat s’endettera plus auprès des banques.

Pour l’expert-comptable, la situation n’est pas assez claire. « Est-ce que nous allons nous diriger vers un endettement auprès des banques locales? Tout en sachant que les banques ont déjà mobilisé des efforts. Nous savons également que l’État a lancé un emprunt obligataire. Est-ce que la Banque centrale de Tunisie va y participer ou non? Nous n’avons pas de réponses à toutes ces questions », étaye-t-il. Il indique que ce manque d’information est inquiétant pour les experts-comptables.

Sur un autre volet, l’expert-comptable a émis un certain nombre de remarques. Il devient clair que la loi de finances 2022 sera publiée via un décret présidentiel, en absence de parlement, remarque-t-il. « Nous n’avons pas besoin de parlement pour élaborer une loi de finances 2022 », dit-t-il fermement.

Cependant, l’intervenant regrette que le déficit budgétaire soit sur une courbe croissante. Notamment en l’absence d’une réforme structurelle. 9,7 milliards de dinars, ce chiffre n’est pas le déficit budgétaire réel de l’Etat. « Il existe un autre montant que seul le gouvernement connait. Il comprend les impayés de l’Etat auprès de ses fournisseurs dont plusieurs ont fait faillite ou s’apprêtent à annoncer leur faillite. Et à cela s’ajoute le déficit des entreprises publiques. Etant donné que l’Etat n’honore pas ses engagements financier avec les entreprises publiques comme la STEG et la SONEDE ».

Revenant sur la question de la masse salariale, il a rappelé que le gouvernement, dans sa première réunion avec une délégation de l’UGTT s’apprête à répondre aux revendications sociales de l’UGTT. Ce qui engendrera de nouvelles dépenses. « Si nous allons faire de nouvelles concessions, il faut que cela s’élabore dans le cadre d’une réforme et de nouvelles conditions », dit-il.

Répondant à une question qui porte sur l’austérité, l’expert comptable affirme qu’il n’est pas possible de parler d’austérité. Alors que les dépenses de l’État enregistrent une hausse de 3,2 milliards de dinars. « Même s’il y a une intention de recourir à l’austérité, la loi de finances complémentaire 2021 ne reflète pas cet esprit ».

Anis Wahabi affirme que l’État se trouve dans l’incapacité de couvrir ses importations en matières premières. « Auparavant, les fournisseurs internationaux avaient confiance en la Tunisie. Et livraient la marchandise puis revendiquaient le paiement. Alors que maintenant ils exigent une avance de 50% avant la livraison. »

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MARQUÉE: Actualité tunisie, LFC, Loi de finances
L'Economiste Maghrébin 17 novembre 2021
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